L'affaire Humanae vitae. L'Eglise catholique et la contraception

Par : Martine Sevegrand

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  • Nombre de pages162
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-8111-0007-0
  • EAN9782811100070
  • Date de parution01/06/2008
  • CollectionDisputatio
  • ÉditeurKarthala

Résumé

L'encyclique Humanae vitae, publiée par Paul VI à la fin de juillet 1968, fut un des deux événements majeurs d'un été marqué aussi par l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. Humanae vitae serait-elle, pour l'Eglise catholique, une intervention aussi catastrophique que celle, pour le bloc de l'Est, des troupes russes à Prague ? On sait que cette encyclique a provoqué la désertion de l'Eglise par nombre de catholiques, en particulier de femmes et parfois même aussi de prêtres. On sait moins qu'elle a été suivie par les déclarations des épiscopats du monde entier, certains interprétant Humanae vitae pour en atténuer la portée. Pour le magistère romain, l'encyclique a déclenché une contestation sans précédent, mais il en a fait ensuite le point de départ d'une reconquête de son autorité sur l'Eglise toute entière. En imposant Humanae vitae, Paul VI puis Jean-Paul II ont entrepris de mettre au pas les épiscopats comme les théologiens. Mais ils n'ont fait qu'accentuer le fossé qui sépare l'Eglise de la société moderne. On s'aperçoit, finalement, que cette encyclique ne représente pas seulement la réaffirmation de la morale sexuelle traditionnelle, mais aussi la fin de la très courte période d'ouverture au monde, initiée par Jean XXIII et poursuivie par le Concile Vatican II. Décidément, le sexe ne cesse de constituer un terrain majeur de l'affirmation catholique traditionnelle.
L'encyclique Humanae vitae, publiée par Paul VI à la fin de juillet 1968, fut un des deux événements majeurs d'un été marqué aussi par l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. Humanae vitae serait-elle, pour l'Eglise catholique, une intervention aussi catastrophique que celle, pour le bloc de l'Est, des troupes russes à Prague ? On sait que cette encyclique a provoqué la désertion de l'Eglise par nombre de catholiques, en particulier de femmes et parfois même aussi de prêtres. On sait moins qu'elle a été suivie par les déclarations des épiscopats du monde entier, certains interprétant Humanae vitae pour en atténuer la portée. Pour le magistère romain, l'encyclique a déclenché une contestation sans précédent, mais il en a fait ensuite le point de départ d'une reconquête de son autorité sur l'Eglise toute entière. En imposant Humanae vitae, Paul VI puis Jean-Paul II ont entrepris de mettre au pas les épiscopats comme les théologiens. Mais ils n'ont fait qu'accentuer le fossé qui sépare l'Eglise de la société moderne. On s'aperçoit, finalement, que cette encyclique ne représente pas seulement la réaffirmation de la morale sexuelle traditionnelle, mais aussi la fin de la très courte période d'ouverture au monde, initiée par Jean XXIII et poursuivie par le Concile Vatican II. Décidément, le sexe ne cesse de constituer un terrain majeur de l'affirmation catholique traditionnelle.
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