A Montréal, le 28 janvier 2021, suite à l'interception d'un automobiliste, un patrouilleur, le policier Sanjay Vig, est violemment agressé avant d'être désarmé. En moins de 24 heures, Mamadi III Fara Camara, un étudiant de l'Ecole Polytechnique, témoin de la scène, est accusé de tentative de meurtre. Il est emprisonné, clamant son innocence. Cinq jours plus tard, coup de théâtre : il est innocenté et libéré sur le champ.
Cette affaire a bouleversé le grand public et les autorités gouvernementales qui, se sentant interpelées, ont créé une Commission chargée d'enquêter sur ce dérapage judiciaire. Dans son enquête subséquente sur ce qu'il est convenu d'appeler l'Affaire Camara, le juge Dionne conclura que " La structure d'enquête retenue ne permettait pas à l'équipe d'organiser, de gérer, de récupérer et d'analyser le volume important de renseignements recueillis dans cette affaire, et ce, dans le temps qui lui était imparti considérant que le suspect devait impérativement comparaitre dans les 24 heures, et ce, sans retard injustifié ".
Ce que l'auteur nomme l'Affaire Camara met en lumière un dérapage du système de justice pénale et criminelle qui a mené directement à une erreur judiciaire. L'auteur présente et analyse les différents aspects de ce dérapage : la précipitation avec laquelle l'enquête policière a initialement été menée, le peu de crédit accordé aux propos du suspect Camara qui n'ont pas été vérifiés correctement, la négligence dans l'analyse de la preuve, particulièrement celle de la vidéo ayant capté la scène de crime, voire des préjugés qui ont pu animer des enquêteurs.
Voici donc une analyse sur le processus idéal menant à une erreur judiciaire.
A Montréal, le 28 janvier 2021, suite à l'interception d'un automobiliste, un patrouilleur, le policier Sanjay Vig, est violemment agressé avant d'être désarmé. En moins de 24 heures, Mamadi III Fara Camara, un étudiant de l'Ecole Polytechnique, témoin de la scène, est accusé de tentative de meurtre. Il est emprisonné, clamant son innocence. Cinq jours plus tard, coup de théâtre : il est innocenté et libéré sur le champ.
Cette affaire a bouleversé le grand public et les autorités gouvernementales qui, se sentant interpelées, ont créé une Commission chargée d'enquêter sur ce dérapage judiciaire. Dans son enquête subséquente sur ce qu'il est convenu d'appeler l'Affaire Camara, le juge Dionne conclura que " La structure d'enquête retenue ne permettait pas à l'équipe d'organiser, de gérer, de récupérer et d'analyser le volume important de renseignements recueillis dans cette affaire, et ce, dans le temps qui lui était imparti considérant que le suspect devait impérativement comparaitre dans les 24 heures, et ce, sans retard injustifié ".
Ce que l'auteur nomme l'Affaire Camara met en lumière un dérapage du système de justice pénale et criminelle qui a mené directement à une erreur judiciaire. L'auteur présente et analyse les différents aspects de ce dérapage : la précipitation avec laquelle l'enquête policière a initialement été menée, le peu de crédit accordé aux propos du suspect Camara qui n'ont pas été vérifiés correctement, la négligence dans l'analyse de la preuve, particulièrement celle de la vidéo ayant capté la scène de crime, voire des préjugés qui ont pu animer des enquêteurs.
Voici donc une analyse sur le processus idéal menant à une erreur judiciaire.