Kierkegaard en France au XXe siècle : archéologie d'une réception
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- Nombre de pages269
- PrésentationBroché
- Poids0.36 kg
- Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 2,1 cm
- ISBN2-84174-295-4
- EAN9782841742950
- Date de parution01/04/2005
- CollectionPhilosophie, épistémologie
- ÉditeurKimé
- PostfacierFrançois Dagognet
Résumé
Le nom de Kierkegaard est aujourd'hui bien connu des Français : " Ah, oui, le père de l'existentialisme ! ". Ou encore : " Sa fiancée ne se prénommait-elle pas Régine ? N'a-t-il pas été affreusement malheureux en amour ? ". Ou parfois " Le solitaire de Copenhague, l'original, l'isolé... ". Et aussi : " Un non-philosophe ou même un anti-philosophe, un contempteur du système hégélien, précurseur de Nietzsche, frère en esprit de Rimbaud, de Van Gogh, de Dostdevski, de Pascal - et de quelques autres ".
Pourtant, l'œuvre de Soren Kierkegaard (Danemark, 1813-1855) mérite mieux que ces amalgames, ces approximations, ces jugements à l'emporte-pièce. Le présent ouvrage, résultat d'une longue et patiente enquête, retrace les principales étapes de la réception de Kierkegaard en France ; documents à l'appui, il montre comment, au fil du XXe siècle, les malentendus autour de sa personne et de son œuvre se sont accumulés, se confortant curieusement les uns les autres jusqu'à devenir " vérité avérée ".
Dès 1835 Kierkegaard disait, avec une belle lucidité prémonitoire, que " suivre le chemin des commentateurs, c'est souvent faire comme ce voyageur qui se rendait à Londres : le chemin mène bien à Londres ; mais lorsqu'on veut y aller, on doit se retourner ". Retournons-nous donc ! Et reprenons à notre compte, pour notre plus grand bonheur, ces paroles de Constantin Constantius, l'auteur pseudonyme de La répétition : " C'est un art d'être un bon lecteur, sans même parler du fait que c'est aussi un art d'employer du temps à le devenir ".
Pourtant, l'œuvre de Soren Kierkegaard (Danemark, 1813-1855) mérite mieux que ces amalgames, ces approximations, ces jugements à l'emporte-pièce. Le présent ouvrage, résultat d'une longue et patiente enquête, retrace les principales étapes de la réception de Kierkegaard en France ; documents à l'appui, il montre comment, au fil du XXe siècle, les malentendus autour de sa personne et de son œuvre se sont accumulés, se confortant curieusement les uns les autres jusqu'à devenir " vérité avérée ".
Dès 1835 Kierkegaard disait, avec une belle lucidité prémonitoire, que " suivre le chemin des commentateurs, c'est souvent faire comme ce voyageur qui se rendait à Londres : le chemin mène bien à Londres ; mais lorsqu'on veut y aller, on doit se retourner ". Retournons-nous donc ! Et reprenons à notre compte, pour notre plus grand bonheur, ces paroles de Constantin Constantius, l'auteur pseudonyme de La répétition : " C'est un art d'être un bon lecteur, sans même parler du fait que c'est aussi un art d'employer du temps à le devenir ".
Le nom de Kierkegaard est aujourd'hui bien connu des Français : " Ah, oui, le père de l'existentialisme ! ". Ou encore : " Sa fiancée ne se prénommait-elle pas Régine ? N'a-t-il pas été affreusement malheureux en amour ? ". Ou parfois " Le solitaire de Copenhague, l'original, l'isolé... ". Et aussi : " Un non-philosophe ou même un anti-philosophe, un contempteur du système hégélien, précurseur de Nietzsche, frère en esprit de Rimbaud, de Van Gogh, de Dostdevski, de Pascal - et de quelques autres ".
Pourtant, l'œuvre de Soren Kierkegaard (Danemark, 1813-1855) mérite mieux que ces amalgames, ces approximations, ces jugements à l'emporte-pièce. Le présent ouvrage, résultat d'une longue et patiente enquête, retrace les principales étapes de la réception de Kierkegaard en France ; documents à l'appui, il montre comment, au fil du XXe siècle, les malentendus autour de sa personne et de son œuvre se sont accumulés, se confortant curieusement les uns les autres jusqu'à devenir " vérité avérée ".
Dès 1835 Kierkegaard disait, avec une belle lucidité prémonitoire, que " suivre le chemin des commentateurs, c'est souvent faire comme ce voyageur qui se rendait à Londres : le chemin mène bien à Londres ; mais lorsqu'on veut y aller, on doit se retourner ". Retournons-nous donc ! Et reprenons à notre compte, pour notre plus grand bonheur, ces paroles de Constantin Constantius, l'auteur pseudonyme de La répétition : " C'est un art d'être un bon lecteur, sans même parler du fait que c'est aussi un art d'employer du temps à le devenir ".
Pourtant, l'œuvre de Soren Kierkegaard (Danemark, 1813-1855) mérite mieux que ces amalgames, ces approximations, ces jugements à l'emporte-pièce. Le présent ouvrage, résultat d'une longue et patiente enquête, retrace les principales étapes de la réception de Kierkegaard en France ; documents à l'appui, il montre comment, au fil du XXe siècle, les malentendus autour de sa personne et de son œuvre se sont accumulés, se confortant curieusement les uns les autres jusqu'à devenir " vérité avérée ".
Dès 1835 Kierkegaard disait, avec une belle lucidité prémonitoire, que " suivre le chemin des commentateurs, c'est souvent faire comme ce voyageur qui se rendait à Londres : le chemin mène bien à Londres ; mais lorsqu'on veut y aller, on doit se retourner ". Retournons-nous donc ! Et reprenons à notre compte, pour notre plus grand bonheur, ces paroles de Constantin Constantius, l'auteur pseudonyme de La répétition : " C'est un art d'être un bon lecteur, sans même parler du fait que c'est aussi un art d'employer du temps à le devenir ".








