Karl Jaspers. Biographie
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- Nombre de pages445
- PrésentationBroché
- Poids0.615 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-227-47073-9
- EAN9782227470736
- Date de parution09/10/2003
- ÉditeurBayard
Résumé
Ami de Max Weber, de Heidegger et de Hannah Arendt, la formation initialement médicale de Karl Jaspers est liée à la mucoviscidose dont il était atteint dès l'enfance. Sa première carrière de psychiatre le conduisit à rédiger une Psychopathologie générale qui a marqué l'histoire de la psychiatrie. Mais la fragilité de sa santé l'obligera à s'orienter vers l'enseignement universitaire. Enseignant d'abord la psychologie, il retrouvera sa vocation initiale de philosophe à 37 ans en devenant titulaire d'une chaire de philosophie. Et au cours des années vingt, il élabore une philosophie de l'existence inspirée de Kant et de Kierkegaard. Mis d'office à la retraite par le régime nazi, il entre dans une " émigration intérieure " qui durera douze ans en échappant de peu à la déportation. À la fin de la guerre, il incarne la conscience morale de l'Allemagne et tente d'œuvrer à sa régénération spirituelle ; déçu par la voie dans laquelle s'engage la République fédérale, il quitte Heidelberg pour s'installer à Bâle. De plus en plus engagé dans les débats politiques de l'époque relatifs à la bipartition de l'Allemagne et à la bombe atomique, il est au moins autant critique politique que philosophe. A partir des années soixante, sa contestation politique, qui rejoint celles de Böll et de Günter Grass, se radicalise pour viser les tendances antidémocratiques des structures de la République fédérale allemande. Les contestataires de 1968 invoqueront ainsi ses analyses au même titre que celles de Marcuse.
Ami de Max Weber, de Heidegger et de Hannah Arendt, la formation initialement médicale de Karl Jaspers est liée à la mucoviscidose dont il était atteint dès l'enfance. Sa première carrière de psychiatre le conduisit à rédiger une Psychopathologie générale qui a marqué l'histoire de la psychiatrie. Mais la fragilité de sa santé l'obligera à s'orienter vers l'enseignement universitaire. Enseignant d'abord la psychologie, il retrouvera sa vocation initiale de philosophe à 37 ans en devenant titulaire d'une chaire de philosophie. Et au cours des années vingt, il élabore une philosophie de l'existence inspirée de Kant et de Kierkegaard. Mis d'office à la retraite par le régime nazi, il entre dans une " émigration intérieure " qui durera douze ans en échappant de peu à la déportation. À la fin de la guerre, il incarne la conscience morale de l'Allemagne et tente d'œuvrer à sa régénération spirituelle ; déçu par la voie dans laquelle s'engage la République fédérale, il quitte Heidelberg pour s'installer à Bâle. De plus en plus engagé dans les débats politiques de l'époque relatifs à la bipartition de l'Allemagne et à la bombe atomique, il est au moins autant critique politique que philosophe. A partir des années soixante, sa contestation politique, qui rejoint celles de Böll et de Günter Grass, se radicalise pour viser les tendances antidémocratiques des structures de la République fédérale allemande. Les contestataires de 1968 invoqueront ainsi ses analyses au même titre que celles de Marcuse.