Journal sous la Terreur

Par : Zinaïda Hippius
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  • Nombre de pages516
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.8 kg
  • Dimensions15,7 cm × 23,0 cm × 4,3 cm
  • ISBN2-268-05233-8
  • EAN9782268052335
  • Date de parution26/01/2006
  • Collectionanatolia
  • ÉditeurRocher (Editions du)
  • PréfacierJacques Michaut-Paterno
  • TraducteurMarianne Gourg
  • TraducteurOdile Melnik-Ardin
  • TraducteurIrène Sokologorski

Résumé

" 1er août, Saint-Pétersbourg (ancien calendrier) Que noter ? Et peut-on noter quelque chose ? Il ne se passe rien, sauf une chose : c'est la guerre ! Et il ne s'agit ni du Japon ni de la Turquie, le conflit est mondial. Et moi, ici, cela me fait un peu peur d'en parler. Cette guerre appartient à tout le monde, elle appartient à l'histoire. Et les observations d'un personnage ordinaire ont-elles un sens ? D'autant plus que, comme n'importe lequel de nos contemporains, je ne m'y retrouve pas, je n'y comprends rien, je suis simplement en état de choc. Une seule chose est claire : si je dois continuer à écrire, je dois le faire en toute simplicité. Il semble que tout se soit joué en quelques jours. Mais, bien sûr, il n'en est rien. Nous n'y croyions pas parce que ne voulions pas y croire. Les avant-derniers jours, j'avais été très frappée par le désordre qui régnait à Pétersbourg. Je n'étais pas en ville, mais toutes sortes de gens différents venaient nous rendre visite à la campagne, et chacun nous racontait les choses dune manière très précise, avec sympathie. Et malgré cela, je ne comprenais absolument rien, et l'on sentait que celui qui racontait n'en comprenait pas davantage. Il était même évident que les ouvriers engagés dans le mouvement n'y comprenaient rien eux-mêmes, alors qu'ils mettaient à mal les wagons des tramways, arrêtaient la circulation, alors qu'on tirait de droite et de gauche et qu'il y avait des cosaques dans les rues. "
" 1er août, Saint-Pétersbourg (ancien calendrier) Que noter ? Et peut-on noter quelque chose ? Il ne se passe rien, sauf une chose : c'est la guerre ! Et il ne s'agit ni du Japon ni de la Turquie, le conflit est mondial. Et moi, ici, cela me fait un peu peur d'en parler. Cette guerre appartient à tout le monde, elle appartient à l'histoire. Et les observations d'un personnage ordinaire ont-elles un sens ? D'autant plus que, comme n'importe lequel de nos contemporains, je ne m'y retrouve pas, je n'y comprends rien, je suis simplement en état de choc. Une seule chose est claire : si je dois continuer à écrire, je dois le faire en toute simplicité. Il semble que tout se soit joué en quelques jours. Mais, bien sûr, il n'en est rien. Nous n'y croyions pas parce que ne voulions pas y croire. Les avant-derniers jours, j'avais été très frappée par le désordre qui régnait à Pétersbourg. Je n'étais pas en ville, mais toutes sortes de gens différents venaient nous rendre visite à la campagne, et chacun nous racontait les choses dune manière très précise, avec sympathie. Et malgré cela, je ne comprenais absolument rien, et l'on sentait que celui qui racontait n'en comprenait pas davantage. Il était même évident que les ouvriers engagés dans le mouvement n'y comprenaient rien eux-mêmes, alors qu'ils mettaient à mal les wagons des tramways, arrêtaient la circulation, alors qu'on tirait de droite et de gauche et qu'il y avait des cosaques dans les rues. "
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