Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans ce livre - qui se présente comme le deuxième tome du " Journal hédoniste " de Michel Onfray - il est question, bien sûr, de plaisir et de sagesse....
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Dans ce livre - qui se présente comme le deuxième tome du " Journal hédoniste " de Michel Onfray - il est question, bien sûr, de plaisir et de sagesse. On y trouve, entre autres, une célébration du gaz lacrymogène, une gynécologie des Précieuses, des considérations sur les rognons du philosophe, une esthétique de l'ubiquité et un éloge des péchés capiteux. Mais la curiosité de l'auteur, qui s'y connaît en digressions, ne s'arrête pas là : la gaieté ennuyeuse, l'innocence du devenir, le pliage des nuages et les métamorphoses de Narcisse le préoccupent également. De ce voyage à travers toutes sortes de gais savoirs, il s'en revient avec le pessimisme allègre et lucide qui, depuis toujours, porte son style et sa pensée. Voici donc, comme un viatique, la chronique d'une méditation sur le bonheur, le " journal " de bord d'un philosophe qui, tous comptes faits, n'ignore pas que la vie est, de loin, plus jubilatoire que son funeste contraire.