Journal du règne de Louis XV. Tome 6, Le Traité d'Aix-la-Chapelle (1747-1749)

Par : René-Louis d' Argenson

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  • Nombre de pages384
  • PrésentationBroché
  • Poids0.508 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-84909-146-4
  • EAN9782849091463
  • Date de parution01/01/2004
  • CollectionSources histoire de France
  • ÉditeurPaléo

Résumé

" 21 juillet. - M. de Saint-Séverin, en chef, continue de régler à Aix-la-Chapelle toutes les affaires de l'Europe, sous la direction du petit Puisieux ; on tranche tout avec mollesse pour nos intérêts & avec un penchant secret de naissance & de devoir pour la nouvelle Maison d'Autriche. Ainsi, sous prétexte de bien public & de réforme dans les troupes, on avance le moment des évacuations de nos conquêtes, on s'y prépare de toutes parts. Et, pendant ce temps-là, les Russes s'emparent de toute l'Allemagne, ils s'y placent en garnison dans les cercles comme dans une ville prise d'assaut, chacun a son poste assigné pour tenir l'habitant en respect. Ainsi nous disons : Faisons notre affaire, que l'Allemagne devienne ce qu'elle pourra. Cette Allemagne était cependant l'objet principal de la guerre ; nous avons commencé à l'abandonner par les armes, dès 1745, & nous l'abandonnons encore plus à la paix. M. de Saint-Séverin & autres traîtres disent qu'elle deviendra ce qu'elle pourra. Ainsi le despotisme, la tyrannie autrichienne vont grimper plus haut que jamais, & nous le souffrirons, grâce à la mauvaise administration de nos affaires. "
" 21 juillet. - M. de Saint-Séverin, en chef, continue de régler à Aix-la-Chapelle toutes les affaires de l'Europe, sous la direction du petit Puisieux ; on tranche tout avec mollesse pour nos intérêts & avec un penchant secret de naissance & de devoir pour la nouvelle Maison d'Autriche. Ainsi, sous prétexte de bien public & de réforme dans les troupes, on avance le moment des évacuations de nos conquêtes, on s'y prépare de toutes parts. Et, pendant ce temps-là, les Russes s'emparent de toute l'Allemagne, ils s'y placent en garnison dans les cercles comme dans une ville prise d'assaut, chacun a son poste assigné pour tenir l'habitant en respect. Ainsi nous disons : Faisons notre affaire, que l'Allemagne devienne ce qu'elle pourra. Cette Allemagne était cependant l'objet principal de la guerre ; nous avons commencé à l'abandonner par les armes, dès 1745, & nous l'abandonnons encore plus à la paix. M. de Saint-Séverin & autres traîtres disent qu'elle deviendra ce qu'elle pourra. Ainsi le despotisme, la tyrannie autrichienne vont grimper plus haut que jamais, & nous le souffrirons, grâce à la mauvaise administration de nos affaires. "