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Jock de Jean-Louis Bourdon ou l'histoire d'un anti-héros tyrannique en terrible huis clos de fin du monde. Avec Jock, Jean-Louis Bourdon nous présente Jock, Jimmy et Sonia, en trio de tension, de pitié et de rancœur dans un décor irréel de fin du monde. Ce trio tourne autour de Jock, l'antihéros de la pièce. Victime d'un accident grave, Jock se trouve considérablement diminué. Jock a été amputé d'une jambe et n'a plus qu'une mémoire à court terme.
Cette déficience de mémoire est d'ailleurs la plus tragique. Chaque jour, Jock redécouvre les drames de sa vie. Chaque matin, il reprend conscience que sa vie s'est écroulée lors de la perte de sa jambe. JOCK est infernal, impatient, violent, acariâtre, alcoolique et tyrannique. Le public s'identifie tour à tour à Jimmy, son frère et à Sonia, sa fiancée amoureuse, et leur difficulté de cohabiter et de vivre les incartades quotidiennes de Jock.
Les liens du sang et une certaine culpabilité donnent à Jimmy une grande tolérance et patience. Mais pas à Sonia. Sonia n'en peut plus. Portrait d'une femme au bord de la crise de nerfs... La cohabitation n'est pas possible entre Sonia et Jock. Ce sera l'un ou l'autre, pour une seule place aux côtés de Jimmy. Entre rancoeur et folie : Que le meilleur gagne... Ce duel, où l'intimidation est l'arme maîtresse, a été mis en scène par le grand Marcel Maréchal, lors de la création de la pièce au Théâtre National de Marseille- La Criée, puis en tournée, puis par André Ernotte à New York, USA, avec un immense succès et en anglais à l'Ubu Théâtre de New-York, avec Craig Wasson, Jim Abele et Margaret Klenck, en 1992.
Avec Jock, Jean-Louis Bourdon pousse l'incompatibilité des êtres à son paroxysme, le suspense est à son comble, et l'adage terrible se confirme : Oui, l'homme peut être un loup pour l'homme...