Jérusalem, le rapport occulté. Rapports 2005 et 2008 des diplomates de l'Union européenne en poste à Jérusalem
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- Nombre de pages120
- PrésentationBroché
- Poids0.155 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-7067-0684-4
- EAN9782706706844
- Date de parution01/05/2009
- ÉditeurSalvator
- TraducteurMonique Briend-Walker
Résumé
On imagine l'usage qu'une diplomatie européenne cohérente, imaginative, audacieuse aurait pu faire de ce document. On imagine aussi quel renfort aurait été, pour le camp de la paix israélien, une Europe résolue à défendre l'existence et la sécurité d'Israël, mais assez ferme pour rappeler aux gouvernements israéliens successifs que les Palestiniens n'étaient pas les seuls à avoir des devoirs. On imagine enfin quel soutien aurait été, pour l'Autorité palestinienne et le camp de la paix palestinien, une Europe généreuse, mais aussi courageuse et capable d'assumer une position commune. Qui sait si un engagement plus résolu de l'Union européenne - et des États-Unis - n'aurait pas incité Israël à des décisions moins unilatérales, l'Autorité palestinienne à des options plus créatives de nature à endiguer la montée en puissance du Hamas ? Faut-il s'attendre, avec l'arrivée au pouvoir de Barack Obama, à des changements majeurs ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais les premiers signes sont encourageants. Il serait important qu'à un pareil moment, l'Europe soit capable, à son tour, de tenir à Israël un discours d'amitié, mais aussi de fermeté. Les deux documents des chefs de mission à Jérusalem et à kamallah pourraient aisément nourrir une réflexion sur ce point. À condition de ne pas moisir au fond d'un tiroir.
On imagine l'usage qu'une diplomatie européenne cohérente, imaginative, audacieuse aurait pu faire de ce document. On imagine aussi quel renfort aurait été, pour le camp de la paix israélien, une Europe résolue à défendre l'existence et la sécurité d'Israël, mais assez ferme pour rappeler aux gouvernements israéliens successifs que les Palestiniens n'étaient pas les seuls à avoir des devoirs. On imagine enfin quel soutien aurait été, pour l'Autorité palestinienne et le camp de la paix palestinien, une Europe généreuse, mais aussi courageuse et capable d'assumer une position commune. Qui sait si un engagement plus résolu de l'Union européenne - et des États-Unis - n'aurait pas incité Israël à des décisions moins unilatérales, l'Autorité palestinienne à des options plus créatives de nature à endiguer la montée en puissance du Hamas ? Faut-il s'attendre, avec l'arrivée au pouvoir de Barack Obama, à des changements majeurs ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais les premiers signes sont encourageants. Il serait important qu'à un pareil moment, l'Europe soit capable, à son tour, de tenir à Israël un discours d'amitié, mais aussi de fermeté. Les deux documents des chefs de mission à Jérusalem et à kamallah pourraient aisément nourrir une réflexion sur ce point. À condition de ne pas moisir au fond d'un tiroir.