-
introspection
-
Mal-être
-
douleurs
Encore une fois, David Foenkinos trouve le “petit plus” très original dans son écriture, “La Simplicité”.
L'histoire est écrite à la première personne du singulier, et j'ai trouvé cela tellement évident, tellement normal, un récit qui m'a renvoyé régulièrement un miroir sur ma propre vie…
Un livre qui pourrait paraître simple pour de nombreux lecteurs, Mais…
Tout part d'une douleur, une simple douleur indéfinie dans le dos. Cette douleur va augmenter de plus en plus, au point d'en devenir obsédante. Cette douleur va permettre une remise en question complète
de la vie de notre pauvre héros.
Il va dès lors entamer des recherches sur le pourquoi.
Ce seront d'abord des recherches médicales qui n'aboutiront malheureusement pas, jusqu'à se diriger vers des méthodes plus larges, et même psychologiques.
David raconte la vie de Monsieur tout le monde. La vôtre, la mienne…
Celle d'un homme qui s'est perdu à force de vouloir s'effacer. Le stress au travail, une certaine insatisfaction à la maison, l'impression d'être devenu invisible… Que ce soit dans sa vie de famille ou sa vie professionnelle, aujourd'hui, il a tout perdu…
N'est-ce pas le bon moment pour rebondir et reprendre sa vie en main ?
Ne sommes-nous pas, tous responsable de notre vie et de notre bonheur ?
Fermez les yeux.
Inspirer un long moment… encore un peu. Bien.
Bloquer.
Souffler maintenant jusqu'au bout…
Voilà !
C'est exactement ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman.
Un énorme coup de cœur où j'ai souri de nombreuses fois, où je me suis retrouvé régulièrement.
C'est un livre rempli d'humour et d'espoir.
Alors, détendez-vous et continuez à lire !
Les chapitres sont très courts et tous liés les uns entre eux par une “Intensité de la douleur”, un “État d'esprit”.
C'est fluide, c'est très beau…
Intensité de la douleur : aujourd'hui, 4.
État d'esprit : heureux.
Un roman cocasse, un cocktail d'humour et de rébellion.
David Foenkinos, dans son dernier roman, je vais mieux, nous offre la radiographie de la vie de son personnage au travers de sa douleur. Une douleur comme un fil d’Ariane, qui poussera le personnage à remettre sa vie en question, à comprendre les origines de ce mal de dos terrible et foudroyant. Il va partir en quête de réponses, lui qui jusqu'à aujourd'hui était en retard sur toutes les décisions de sa vie. La douleur va le mettre en mouvement. L'apparition de la douleur est alors vécu comme un crime, pour en faire le diagnostic, il faut mener une enquête. c'est cette enquête que le lecteur est amené à opérer, comme un praticien. En remontant l'origine de la douleur, il comprendra les maux qui encombrent sa vie. La question qui reste en suspens : Faut-il avoir peur de perdre les choses pour les aimer passionnément ?