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  • Nombre de pages439
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-07-070634-1
  • EAN9782070706341
  • Date de parution22/02/2010
  • CollectionConnaissance de l'Orient
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Mort en 1916 à quarante-neuf ans, Natsume Sôseki vécut aux confins de la psychose la déchirure dont pâtirent tous les intellectuels nés avec la révolution industrielle, politique et culturelle du Meiji. Formé aux lettres classiques chinoises, au haïku, mais envoyé en Angleterre de 1900 à 1903 pour pouvoir enseigner ensuite la littérature anglaise, il s'imprégna si profondément du ton de Swift, de Sterne et de De Foe que, sans nuire à tout ce qu'il y a de japonais dans Je suis un chat, cette influence nous impose de penser au voyage de Gulliver chez les Houyhnhnms ; sans doute aussi d'évoquer Le chat Murr d'Hoffmann.
La gouaille, voire la désinvolture apparente du livre, n'empêche pas les chapitres de s'organiser, cependant que tous les styles (jargon des savants ou du zen, ou argot d'Edo, ancien nom de Tokyo) se mêlent pour présenter la satire désopilante d'une société en transition, et même en danger de perdition. Sôseki se demande parfois s'il n'est pas fou, mais c'est la société d'alors qui devient folle, elle qui déjà enferme en asile ceux qui la jugent.
Le chat ne s'y trompe jamais, lui : aucun ridicule n'échappe à ce nyctalope. Alors que peut-être on en devrait pleurer, on rit follement. Si vous voulez comprendre le Japon, identifiez-vous au chat de Sôseki.
Mort en 1916 à quarante-neuf ans, Natsume Sôseki vécut aux confins de la psychose la déchirure dont pâtirent tous les intellectuels nés avec la révolution industrielle, politique et culturelle du Meiji. Formé aux lettres classiques chinoises, au haïku, mais envoyé en Angleterre de 1900 à 1903 pour pouvoir enseigner ensuite la littérature anglaise, il s'imprégna si profondément du ton de Swift, de Sterne et de De Foe que, sans nuire à tout ce qu'il y a de japonais dans Je suis un chat, cette influence nous impose de penser au voyage de Gulliver chez les Houyhnhnms ; sans doute aussi d'évoquer Le chat Murr d'Hoffmann.
La gouaille, voire la désinvolture apparente du livre, n'empêche pas les chapitres de s'organiser, cependant que tous les styles (jargon des savants ou du zen, ou argot d'Edo, ancien nom de Tokyo) se mêlent pour présenter la satire désopilante d'une société en transition, et même en danger de perdition. Sôseki se demande parfois s'il n'est pas fou, mais c'est la société d'alors qui devient folle, elle qui déjà enferme en asile ceux qui la jugent.
Le chat ne s'y trompe jamais, lui : aucun ridicule n'échappe à ce nyctalope. Alors que peut-être on en devrait pleurer, on rit follement. Si vous voulez comprendre le Japon, identifiez-vous au chat de Sôseki.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Thomas R. - 1Decitre Ecully
5/5
Regard moqueur
Quand un chat se fait narrateur cela donne, sous la plume de Sôseki, un roman plein d'humour mais aussi plein de pertinence sur les humains, leurs comportements, leurs discussions, leur qualités et leurs défauts. Le regard du chat se veut lucide, parfois désabusé, parfois moqueur quant à son maître, un enseignant d'anglais, et ses amis. Pour nous lecteurs c'est un régal à lire, c'est drôle, c'est souvent révélateur et cela donne aussi un bon aperçu de la pensée de l'auteur sur la vie japonaise au début de sa période d'industrialisation. D'une manière générale je conseille n'importe quelle lecture de Sôseki, un de ces auteurs dont on a envie de parcourir l'ensemble de l'œuvre.
Quand un chat se fait narrateur cela donne, sous la plume de Sôseki, un roman plein d'humour mais aussi plein de pertinence sur les humains, leurs comportements, leurs discussions, leur qualités et leurs défauts. Le regard du chat se veut lucide, parfois désabusé, parfois moqueur quant à son maître, un enseignant d'anglais, et ses amis. Pour nous lecteurs c'est un régal à lire, c'est drôle, c'est souvent révélateur et cela donne aussi un bon aperçu de la pensée de l'auteur sur la vie japonaise au début de sa période d'industrialisation. D'une manière générale je conseille n'importe quelle lecture de Sôseki, un de ces auteurs dont on a envie de parcourir l'ensemble de l'œuvre.
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