Jacques Réda : la dépossession heureuse. "Habiter quand même"

Par : Marie Joqueviel-Bourjea
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  • Nombre de pages399
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.532 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-296-00621-3
  • EAN9782296006218
  • Date de parution01/10/2006
  • CollectionCritiques littéraires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Depuis une trentaine d'années, et singulièrement depuis la publication des Ruines de Paris en 1977, l'oeuvre de Jacques Réda réinvente, assumant l'héritage baudelairien, la figure du poète flâneur. Banlieues, faubourgs et terrains vagues sont, explicitement, ses lieux de séjour comme de traversée. Il convient toutefois de bien mesurer les motivations, les enjeux, comme les formes, pris par cet en marche.
C'est qu'en dépit de son bien-fondé, l'image quelque peu dérisoire du "poète à Solex" - telle que la critique aime à l'évoquer - se révèle insuffisante à dire l'ambition de cette flânerie. Elle ne saurait notamment prendre en charge la dimension autoréflexive, profondément soucieuse d'elle-même, authentiquement curieuse des autres, d'une écriture à la palette étonnante. De circonstance assurément, le poème rédien n'en oublie pas pour autant de penser.
Prenant appui sur un désastre intime originaire, que vient corroborer un monde en ruines travaillé par le désarroi des hommes, la déréliction des oeuvres, la déshérence de la nature, il oeuvre, dans le plus entier paradoxe, à bâtir le lieu d'une habitation heureuse. De fait, selon la formule célèbre reprise par Heidegger à Hölderlin, et riche de toutes les oeuvres poétiques dont il se nourrit, le poème rédien fait, expressément, habiter...
Depuis une trentaine d'années, et singulièrement depuis la publication des Ruines de Paris en 1977, l'oeuvre de Jacques Réda réinvente, assumant l'héritage baudelairien, la figure du poète flâneur. Banlieues, faubourgs et terrains vagues sont, explicitement, ses lieux de séjour comme de traversée. Il convient toutefois de bien mesurer les motivations, les enjeux, comme les formes, pris par cet en marche.
C'est qu'en dépit de son bien-fondé, l'image quelque peu dérisoire du "poète à Solex" - telle que la critique aime à l'évoquer - se révèle insuffisante à dire l'ambition de cette flânerie. Elle ne saurait notamment prendre en charge la dimension autoréflexive, profondément soucieuse d'elle-même, authentiquement curieuse des autres, d'une écriture à la palette étonnante. De circonstance assurément, le poème rédien n'en oublie pas pour autant de penser.
Prenant appui sur un désastre intime originaire, que vient corroborer un monde en ruines travaillé par le désarroi des hommes, la déréliction des oeuvres, la déshérence de la nature, il oeuvre, dans le plus entier paradoxe, à bâtir le lieu d'une habitation heureuse. De fait, selon la formule célèbre reprise par Heidegger à Hölderlin, et riche de toutes les oeuvres poétiques dont il se nourrit, le poème rédien fait, expressément, habiter...
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