J'ai réussi à rester en vie

Par : Joyce Carol Oates

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  • Nombre de pages480
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.566 kg
  • Dimensions14,4 cm × 22,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-84876-194-7
  • EAN9782848761947
  • Date de parution06/10/2011
  • ÉditeurPhilippe Rey
  • TraducteurClaude Seban

Résumé

Le matin du 11 février 2008, Raymond Smith, le mari de Joyce Carol Oates, s’est réveillé avec un mauvais rhume. Il respire mal et son épouse décide de l’emmener aux urgences où l’on diagnostique une pneumonie sans gravité. Pour plus de sûreté, on le garde en observation. Une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d’une violente et soudaine infection nosocomiale.
Sans avertissement ni préparation d’aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l’absence sans merci. J’ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d’une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. De poursuivre une existence amputée du partenariat qui l’a soutenue et définie pendant près d’un demi-siècle. En proie à l’angoisse de la perte, à la désorientation de la survivante cernée par un cauchemar de démarches administratives, et les absurdités pathétiques du commerce du deuil, Oates décrit l’innommable expérience du chagrin, dont elle ne peut s’extraire qu’à grand peine, de temps à autre, en se tournant vers ses amis.
Avec sa lucidité coutumière, parfois sous-tendue d’un humour noir irrésistible (quand, par exemple, elle se lamente sur l’absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances), elle nous offre à travers ce livre, qui ne ressemble à rien de ce qu’elle a écrit jusqu’ici, non seulement une émouvante histoire d’amour mais aussi le portrait d’une Joyce Carol Smith inconnue et formidablement attachante.
Le matin du 11 février 2008, Raymond Smith, le mari de Joyce Carol Oates, s’est réveillé avec un mauvais rhume. Il respire mal et son épouse décide de l’emmener aux urgences où l’on diagnostique une pneumonie sans gravité. Pour plus de sûreté, on le garde en observation. Une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d’une violente et soudaine infection nosocomiale.
Sans avertissement ni préparation d’aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l’absence sans merci. J’ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d’une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. De poursuivre une existence amputée du partenariat qui l’a soutenue et définie pendant près d’un demi-siècle. En proie à l’angoisse de la perte, à la désorientation de la survivante cernée par un cauchemar de démarches administratives, et les absurdités pathétiques du commerce du deuil, Oates décrit l’innommable expérience du chagrin, dont elle ne peut s’extraire qu’à grand peine, de temps à autre, en se tournant vers ses amis.
Avec sa lucidité coutumière, parfois sous-tendue d’un humour noir irrésistible (quand, par exemple, elle se lamente sur l’absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances), elle nous offre à travers ce livre, qui ne ressemble à rien de ce qu’elle a écrit jusqu’ici, non seulement une émouvante histoire d’amour mais aussi le portrait d’une Joyce Carol Smith inconnue et formidablement attachante.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 1 avis lecteur
3/5
Impressionnant de sincérité
Un matin comme les autres, Raymond Smith se retrouve aux urgences pour une pneumonie qui lui sera fatale en quelques jours, laissant son épouse littéralement assommée par la rapidité de l'événement. Joyce Carol Oates, avec le talent d'écriture au scalpel qu'on lui connait, décrit avec une précision froide, quasi scientifique, ces jours de souffrance et de deuil, faits du poids immense et ubuesque du quotidien, d'insomnie, d'agoraphobie, de culpabilité, de perte définitive. C'est une réflexion intelligente sur le ressenti durant les jours d'hospitalisation, au choc de l'annonce du décès, une chronique de la souffrance et de la solitude, jour après jour. Un livre très personnel, un cri d'amour désespéré face à la perte du compagnon d'une vie, et le journal, parfois absurde, de la vie qui continue, malgré tout. J'ai été particulièrement touchée par la justesse de son introspection, et très admirative de son talent d'analyse. Etre capable de thérapie par l'écriture, quand on sait la difficulté de concentration après tout choc affectif! Un livre triste, bien sur, mais sensible, attachant, jamais pathos et qui parle au coeur de tous.
Un matin comme les autres, Raymond Smith se retrouve aux urgences pour une pneumonie qui lui sera fatale en quelques jours, laissant son épouse littéralement assommée par la rapidité de l'événement. Joyce Carol Oates, avec le talent d'écriture au scalpel qu'on lui connait, décrit avec une précision froide, quasi scientifique, ces jours de souffrance et de deuil, faits du poids immense et ubuesque du quotidien, d'insomnie, d'agoraphobie, de culpabilité, de perte définitive. C'est une réflexion intelligente sur le ressenti durant les jours d'hospitalisation, au choc de l'annonce du décès, une chronique de la souffrance et de la solitude, jour après jour. Un livre très personnel, un cri d'amour désespéré face à la perte du compagnon d'une vie, et le journal, parfois absurde, de la vie qui continue, malgré tout. J'ai été particulièrement touchée par la justesse de son introspection, et très admirative de son talent d'analyse. Etre capable de thérapie par l'écriture, quand on sait la difficulté de concentration après tout choc affectif! Un livre triste, bien sur, mais sensible, attachant, jamais pathos et qui parle au coeur de tous.
  • XXIe siècle
  • Etats Unis
Joyce Carol Oates
Membre de l'Académie américaine des Arts et des Lettres, professeur de littérature à Princeton, titulaire de multiples récompenses littéraires (dont le prix Femina étranger en 2005 pour Les Chutes), Joyce Carol Oates occupe depuis longtemps une place au tout premier rang des écrivains contemporains.
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