Instituteurs Avant La Republique. La Profession D'Instituteur Et Ses Representations, De La Monarchie De Juillet Au Second Empire

Par : François Jacquet-Francillon

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  • Nombre de pages318
  • PrésentationBroché
  • Poids0.525 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,1 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-85939-575-X
  • EAN9782859395759
  • Date de parution05/01/1999
  • CollectionEducation et didactiques
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

En utilisant essentiellement des sources de type biographique, à côté d'autres matériaux historiographiques, ce livre décrit la vie et la pensée des instituteurs au moment le moins connu de leur histoire, celui qui précède la Troisième République. Ce faisant, il cherche à saisir l'émergence d'une profession, en entendant par là non pas d'abord le "métier" tel qu'il s'exerce entre les murs de l'école, mais une corporation telle qu'elle cherche à exister dans la vie sociale en formulant des espérances, en affirmant des valeurs et en offrant des images idéales d'elle-même.
Les instituteurs du XIXe siècle apparaissent donc ici sur le fond des rapports sociaux dans lesquels ils ont dû négocier les quatre composantes principales de leur existence collective : leur position, leur fonction, leur statut et leurs finalités. En évitant la célébration nostalgique et les stéréotypes courants qui y sont associés, on découvre ainsi que, bien avant les fameux "hussards noirs" de Jules Ferry, il y a eu dans la corporation des instituteurs une élites aisée, dynamique, qui, parvenant à s'approprier ou à créer tout un univers de culture et d'identité professionnelles, a progressivement entraîné la grande masse des maîtres d'école à conquérir la dignité, le prestige même, qui vivent aujourd'hui encore dans la mémoire nationale.
En utilisant essentiellement des sources de type biographique, à côté d'autres matériaux historiographiques, ce livre décrit la vie et la pensée des instituteurs au moment le moins connu de leur histoire, celui qui précède la Troisième République. Ce faisant, il cherche à saisir l'émergence d'une profession, en entendant par là non pas d'abord le "métier" tel qu'il s'exerce entre les murs de l'école, mais une corporation telle qu'elle cherche à exister dans la vie sociale en formulant des espérances, en affirmant des valeurs et en offrant des images idéales d'elle-même.
Les instituteurs du XIXe siècle apparaissent donc ici sur le fond des rapports sociaux dans lesquels ils ont dû négocier les quatre composantes principales de leur existence collective : leur position, leur fonction, leur statut et leurs finalités. En évitant la célébration nostalgique et les stéréotypes courants qui y sont associés, on découvre ainsi que, bien avant les fameux "hussards noirs" de Jules Ferry, il y a eu dans la corporation des instituteurs une élites aisée, dynamique, qui, parvenant à s'approprier ou à créer tout un univers de culture et d'identité professionnelles, a progressivement entraîné la grande masse des maîtres d'école à conquérir la dignité, le prestige même, qui vivent aujourd'hui encore dans la mémoire nationale.
Le politique doit-il se mêler d'éducation ?
Philippe Bongrand, Clémence Cardon-Quint, Olivier Coutarel, François Jacquet-Francillon, Jean-Yves Langanay
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