Coup de coeur
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.239 kg
  • Dimensions12,2 cm × 18,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-35178-613-0
  • EAN9782351786130
  • Date de parution17/01/2017
  • CollectionTotem
  • ÉditeurGallmeister
  • TraducteurLaura Derajinski

Résumé

Eté 1985. Dans la vieille demeure familiale, en plein coeur de la Vallée Centrale de Californie, Galen vit seul avec sa mère. Tandis que celle-ci s'attache à faire revivre un passé idéalisé et l'étouffe d'un amour oppressant, le jeune homme tente de trouver refuge dans la méditation. Son existence et celle de sa mère sont rythmées par les visites inopportunes de sa tante et de sa cousine trop sexy, et par celles qu'ils rendent à sa riche grand-mère dont la mémoire défaille.
Mais l'accumulation de rancoeurs entre les deux soeurs et l'obsession de Galen pour sa cousine ne tarderont pas à les mener au bord de l'explosion. Une fois que la noirceur de chacun se sera révélée au grand jour, rien ne pourra plus les préserver du pire. Après Désolations et Sukkwan Island, prix Médicis étranger 2010, David Vann nous entraîne dans la fournaise californienne. Il livre un roman haletant sur la folie et la lente descente aux enfers d'un jeune homme à l'esprit torturé.
Le nouveau tour de force d'un romancier exceptionnel.
Eté 1985. Dans la vieille demeure familiale, en plein coeur de la Vallée Centrale de Californie, Galen vit seul avec sa mère. Tandis que celle-ci s'attache à faire revivre un passé idéalisé et l'étouffe d'un amour oppressant, le jeune homme tente de trouver refuge dans la méditation. Son existence et celle de sa mère sont rythmées par les visites inopportunes de sa tante et de sa cousine trop sexy, et par celles qu'ils rendent à sa riche grand-mère dont la mémoire défaille.
Mais l'accumulation de rancoeurs entre les deux soeurs et l'obsession de Galen pour sa cousine ne tarderont pas à les mener au bord de l'explosion. Une fois que la noirceur de chacun se sera révélée au grand jour, rien ne pourra plus les préserver du pire. Après Désolations et Sukkwan Island, prix Médicis étranger 2010, David Vann nous entraîne dans la fournaise californienne. Il livre un roman haletant sur la folie et la lente descente aux enfers d'un jeune homme à l'esprit torturé.
Le nouveau tour de force d'un romancier exceptionnel.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Vous avez déjà prit un bon coup de pelle en pleine gueule ?
L'auteur distille son venin en douceur, ce qui est bien avec David Vann, c'est qu'on ne sait jamais où l'on va, on ne contrôle ses réactions qu'avec beaucoup de difficultés, la pensée rationnelle est totalement laminée, petit bout par petit bout, on plonge dans un gouffre, et la chute est de plus en plus vertigineuse. Lire cet auteur est une expérience littéraire en soi, la perte de repères est totale, le malaise se fait d'abord discret, avant d'envahir l'ensemble du tableau. En plaçant son intrigue en plein soleil californien, il nous piège d'une belle manière. Il brosse le portrait d'une famille rongée par les conflits, dont la plupart se focalisent autour de l'argent de la grand-mère, mais peu à peu les tensions se déplacent, se font de plus en plus vénéneuses. La relation entre la grand-mère et ses deux filles, la violence physique entre les deux soeurs, l'amour trompeur entre une mère et son fils, et bouclant la boucle, de ce ce dernier avec sa cousine. Tout cela distille le poison, cristallise une bombe à retardement : Galen (le fils) est le narrateur, le révélateur et le filtre pourri de cette machinerie angoissante - “Il était une planète évoluant dans un néant glacial, en apesanteur. Sans air, impersonnel, avec une relation différente à la lumière. Maintenu en vie par une fine membrane” -, d'une noirceur indicible, choquante, et là je me pose la question, qu'est-ce que je suis en train de lire ? Pourquoi ne puis-je pas m'arrêter de le lire, le cauchemar est là, il m'enveloppe totalement, je poursuis ma lecture, impossible de ne pas continuer, de ne pas aller jusqu'au bout de l'impensable, d'un horrible imaginaire qui s'infiltre partout, comme un ver, est-ce la reconstruction d'un rêve ? L'écriture avance en chamboulant nos certitudes, nos appréhensions les plus terribles, en dégommant par la même occasion la position, normalement confortable, du lecteur, on ne peut pourtant pas s'empêcher de laisser échapper un rire nerveux à certains moments, Gallen a un rapport tout particulier à la nature, et la manière qu'il a de pratiquer la “méditation” serait difficilement enseignable, même en Californie ! “(...) ce que Gallen ressentait, ou ne ressentait pas, allait bien au-delà de la philosophie ou de la religion, car ces deux éléments n'étaient que des systèmes d'attachement au monde. Ce qu'il ressentait, c'était la paix, la paix tout simplement, et c'était la manifestation du détachement. On ne pouvait jamais voir ni sentir le détachement lui-même, rien que son expression, ce déferlement de paix intérieure. Peut-être que le terme déferlement était une pensée trop active”. Tout cela est d'une noirceur dérangeante, d'une tristesse infinie, mais d'un magnétisme auquel on ne peut pourtant pas résister.
L'auteur distille son venin en douceur, ce qui est bien avec David Vann, c'est qu'on ne sait jamais où l'on va, on ne contrôle ses réactions qu'avec beaucoup de difficultés, la pensée rationnelle est totalement laminée, petit bout par petit bout, on plonge dans un gouffre, et la chute est de plus en plus vertigineuse. Lire cet auteur est une expérience littéraire en soi, la perte de repères est totale, le malaise se fait d'abord discret, avant d'envahir l'ensemble du tableau. En plaçant son intrigue en plein soleil californien, il nous piège d'une belle manière. Il brosse le portrait d'une famille rongée par les conflits, dont la plupart se focalisent autour de l'argent de la grand-mère, mais peu à peu les tensions se déplacent, se font de plus en plus vénéneuses. La relation entre la grand-mère et ses deux filles, la violence physique entre les deux soeurs, l'amour trompeur entre une mère et son fils, et bouclant la boucle, de ce ce dernier avec sa cousine. Tout cela distille le poison, cristallise une bombe à retardement : Galen (le fils) est le narrateur, le révélateur et le filtre pourri de cette machinerie angoissante - “Il était une planète évoluant dans un néant glacial, en apesanteur. Sans air, impersonnel, avec une relation différente à la lumière. Maintenu en vie par une fine membrane” -, d'une noirceur indicible, choquante, et là je me pose la question, qu'est-ce que je suis en train de lire ? Pourquoi ne puis-je pas m'arrêter de le lire, le cauchemar est là, il m'enveloppe totalement, je poursuis ma lecture, impossible de ne pas continuer, de ne pas aller jusqu'au bout de l'impensable, d'un horrible imaginaire qui s'infiltre partout, comme un ver, est-ce la reconstruction d'un rêve ? L'écriture avance en chamboulant nos certitudes, nos appréhensions les plus terribles, en dégommant par la même occasion la position, normalement confortable, du lecteur, on ne peut pourtant pas s'empêcher de laisser échapper un rire nerveux à certains moments, Gallen a un rapport tout particulier à la nature, et la manière qu'il a de pratiquer la “méditation” serait difficilement enseignable, même en Californie ! “(...) ce que Gallen ressentait, ou ne ressentait pas, allait bien au-delà de la philosophie ou de la religion, car ces deux éléments n'étaient que des systèmes d'attachement au monde. Ce qu'il ressentait, c'était la paix, la paix tout simplement, et c'était la manifestation du détachement. On ne pouvait jamais voir ni sentir le détachement lui-même, rien que son expression, ce déferlement de paix intérieure. Peut-être que le terme déferlement était une pensée trop active”. Tout cela est d'une noirceur dérangeante, d'une tristesse infinie, mais d'un magnétisme auquel on ne peut pourtant pas résister.
Pascal GiraudDecitre Annecy
4/5
Descente aux enfers sous le soleil de Californie
David Vann, pour son troisième roman, abandonne le froid polaire de l'Alaska ou se déroulait l'action de "Sukkwan island" et "Désolations" pour nous emmener dans la chaleur étouffante de la Californie. Et on ne peut pas dire que l'on s'y sente mieux… A nouveau David Vann, avec sa capacité à nous immerger dans le quotidien pesant de ses héros, nous embarque dans une histoire familiale qui sent le roussi. C'est Galen, le héros du livre, qui nous le dit assez vite, ce genre d'histoire on se sait jamais comment cela fini… On ne sait pas pour qui cela va mal finir mais très rapidement on sait que les relations tortueuses entre Galen, le fils méditatif, sa mère possessive et torturée, la tante hystérique et son allumeuse de fille et la grand-mère amnésique vont très mal se terminer… Sous l'accablant soleil de Californie, David Vann nous prend au piège d'une lente descente aux enfers et on en redemande !
David Vann, pour son troisième roman, abandonne le froid polaire de l'Alaska ou se déroulait l'action de "Sukkwan island" et "Désolations" pour nous emmener dans la chaleur étouffante de la Californie. Et on ne peut pas dire que l'on s'y sente mieux… A nouveau David Vann, avec sa capacité à nous immerger dans le quotidien pesant de ses héros, nous embarque dans une histoire familiale qui sent le roussi. C'est Galen, le héros du livre, qui nous le dit assez vite, ce genre d'histoire on se sait jamais comment cela fini… On ne sait pas pour qui cela va mal finir mais très rapidement on sait que les relations tortueuses entre Galen, le fils méditatif, sa mère possessive et torturée, la tante hystérique et son allumeuse de fille et la grand-mère amnésique vont très mal se terminer… Sous l'accablant soleil de Californie, David Vann nous prend au piège d'une lente descente aux enfers et on en redemande !
  • XXe siècle
  • Etats-Unis
  • Californie
  • Bouleversant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 12 notes dont 1 avis lecteur
Je souahite découvrir
Je viens de m'offrir le dernier ouvrage de David VANN. Bien que je me sois offert plusieurs livres, celui-ci sera "amoureusement" expédié à la dernière de mes lectures, un peu comme la cerise sur un gâteau. Garder le meilleur pour la fin!!!
Je viens de m'offrir le dernier ouvrage de David VANN. Bien que je me sois offert plusieurs livres, celui-ci sera "amoureusement" expédié à la dernière de mes lectures, un peu comme la cerise sur un gâteau. Garder le meilleur pour la fin!!!
Komodo
David Vann
E-book
7,99 €
Komodo
David Vann
Poche
10,20 €
Aquarium
4.7/5
5/5
David Vann
E-book
9,49 €
Aquarium
4.7/5
5/5
David Vann
Poche
9,20 €
Sukkwan Island
4.4/5
3.5/5
David Vann
E-book
7,99 €
Sukkwan Island
4.4/5
3.5/5
David Vann
Poche
10,00 €
Désolations
4.3/5
3.5/5
David Vann
E-book
7,99 €
Dernier jour sur terre
5/5
David Vann
E-book
6,99 €
Désolations
4.3/5
3.5/5
David Vann
Poche
9,50 €
La Contrée osbcure
David Vann
E-book
14,99 €
Un poisson sur la lune
4.3/5
3/5
David Vann
E-book
7,99 €
Goat Mountain
5/5
David Vann
E-book
10,99 €
Goat Mountain
5/5
David Vann
Poche
8,40 €
Le bleu au-delà
David Vann
E-book
6,99 €
L'Obscure Clarté de l'air
4/5
7,99 €