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L'analyse conduite ici concerne Saint-Josse-ten-Noode, une commune de l'agglomération bruxelloise. L'analyse de son cas, en raison de ses caractéristiques extrêmes, permet de mettre en lumière des contraintes et des logiques d'action généralisables - en partie au moins - à l'action communale comme telle, confrontée à la question de l'"accueil" et de l'"intégration" d'importantes populations immigrées.
Un premier axe - qui structure la politique communale à Saint-Josse-ten-Noode et qui permet de comprendre les décisions et les non-décisions qui se succèdent dans le temps - tourne autour de trois pôles, intimement connectés : maintenir la centralité du leader, celle de la majorité de son parti et celle de l'instance communale. Cet axe est en négociation constante avec un deuxième, l'humanisme internationaliste, qui guide sans aucun doute l'action centrale du bourgmestre socialiste, au pouvoir depuis 40 ans.
La question qui sous-tend l'action politique par rapport aux populations immigrées consistera alors à maintenir un équilibre difficile entre les deux axes : à savoir, comment sauvegarder une certaine philosophie de l'agir politique, y compris par rapport aux immigrés, tout en maintenant la centralité du leader, de la majorité et de l'instance communale.