Prix littéraire France-Québec
Coup de coeur

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.142 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-07-045875-2
  • EAN9782070458752
  • Date de parution08/01/2015
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Trois octogénaires épris de liberté vivent selon leur propre loi en forêt profonde dans le nord de l'Ontario. Non loin de là, deux hommes, l'un gardien d'un hôtel fantôme et l'autre planteur de marijuana, veillent sur l'ermitage des vieillards. Leur vie d'hommes libres et solitaires sera perturbée par l'arrivée de deux femmes. D'abord une photographe en quête du dernier survivant des grands feux qui ont ravagé la région au début du XXe siècle.
Puis arrive la deuxième visiteuse, très vieille celle-là, Marie-Desneiges, un être aérien et lumineux qui détient le secret des amours impossibles. La vie ne sera plus la même à l'ermitage. Il pleuvait des oiseaux est un superbe récit qui nous entraîne au plus profond des forêts canadiennes, où le mot liberté prend tout son sens, et dans lequel l'émotion, brute et vive, jaillit à chaque page.
Trois octogénaires épris de liberté vivent selon leur propre loi en forêt profonde dans le nord de l'Ontario. Non loin de là, deux hommes, l'un gardien d'un hôtel fantôme et l'autre planteur de marijuana, veillent sur l'ermitage des vieillards. Leur vie d'hommes libres et solitaires sera perturbée par l'arrivée de deux femmes. D'abord une photographe en quête du dernier survivant des grands feux qui ont ravagé la région au début du XXe siècle.
Puis arrive la deuxième visiteuse, très vieille celle-là, Marie-Desneiges, un être aérien et lumineux qui détient le secret des amours impossibles. La vie ne sera plus la même à l'ermitage. Il pleuvait des oiseaux est un superbe récit qui nous entraîne au plus profond des forêts canadiennes, où le mot liberté prend tout son sens, et dans lequel l'émotion, brute et vive, jaillit à chaque page.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Martine LukasDecitre Chambéry
4/5
il pleuvait des oiseaux
Il pleuvait des oiseaux Jocelyne Saucier Auteur canadien qui sait vu décerner en octobre dernier le prix littéraire France-Quebec pour ce roman. Une histoire qui part des souvenirs des grands feux du nord de l'Ontario qui ont ravagés terres et hommes. Nous suivrons une photographe à la recherche de témoin. Dans cette quête elle rencontrera trois êtres épris par la liberté, isolés au fin fond de la forêt loin de la société pour vivre pleinement leur choix de vie. Un roman qui aborde avec audace la mort, la vieillesse … Envoutant ou tout est étouffé par la forêt. Martine
Il pleuvait des oiseaux Jocelyne Saucier Auteur canadien qui sait vu décerner en octobre dernier le prix littéraire France-Quebec pour ce roman. Une histoire qui part des souvenirs des grands feux du nord de l'Ontario qui ont ravagés terres et hommes. Nous suivrons une photographe à la recherche de témoin. Dans cette quête elle rencontrera trois êtres épris par la liberté, isolés au fin fond de la forêt loin de la société pour vivre pleinement leur choix de vie. Un roman qui aborde avec audace la mort, la vieillesse … Envoutant ou tout est étouffé par la forêt. Martine
  • envoutant
Martine LukasDecitre Chambéry
4/5
il pleuvait des oiseaux
Auteur canadien qui sait vu décerner en octobre dernier le prix littéraire France-Quebec pour ce roman. Une histoire qui part des souvenirs des grands feux du nord de l'Ontario qui ont ravagés terres et hommes. Nous suivrons une photographe à la recherche de témoin. Dans cette quête elle rencontrera trois êtres épris par la liberté, isolés au fin fond de la forêt loin de la société pour vivre pleinement leur choix de vie. Un roman qui aborde avec audace la mort, la vieillesse … Envoutant ou tout est étouffé par la forêt.
Auteur canadien qui sait vu décerner en octobre dernier le prix littéraire France-Quebec pour ce roman. Une histoire qui part des souvenirs des grands feux du nord de l'Ontario qui ont ravagés terres et hommes. Nous suivrons une photographe à la recherche de témoin. Dans cette quête elle rencontrera trois êtres épris par la liberté, isolés au fin fond de la forêt loin de la société pour vivre pleinement leur choix de vie. Un roman qui aborde avec audace la mort, la vieillesse … Envoutant ou tout est étouffé par la forêt.
  • Emouvant
  • Bouleversant
Toute la richesse humaine cachée aux confins des forêts
Ils sont trois vieillards, à presque cent ans, retirés du monde pour fuir la vie urbaine, les infirmières et les assistantes sociales. Reclus dans une profonde forêt canadienne, vivant de peu et à leur rythme, ils côtoient la mort comme une présence rassurante, prêts à l'accueillir le moment venu. S'invitent alors dans leur quotidien une photographe, puis une vieille dame. La jeune femme interroge et photographie les survivants des Grands Feux du début du siècle dernier, récoltant leur témoignages. Elle recherche parmi eux celui qu'on appelait Boychuck, un jeune homme que tout le monde aurait vu errer pendant six jours dans les cendres. La vieille dame, elle, a été recueillie par les deux hôteliers qui protègent la retraite secrète des vieillards. Après soixante-six ans d'internement psychiatrique, elle goûte enfin à une liberté si longtemps refusée. Au travers des souvenirs poignants et de ce féroce appel à la vie et à la liberté, l'amour viendra, peut-être, si on sait encore l'attendre. Magnifique roman, à l'équilibre des émotions, d'une justesse et d'une sensibilité touchantes. On est très vite fasciné et captivé par l'histoire de ces vieillards presque centenaires qui ont trouver la force de changer de nom, de changer de vie, pour survivre en forêt bien plus longtemps que s'ils avaient été « emprisonnés » en hôpital ou dans ces mouroirs pour vieux qu'ils exècrent tant.
Ils sont trois vieillards, à presque cent ans, retirés du monde pour fuir la vie urbaine, les infirmières et les assistantes sociales. Reclus dans une profonde forêt canadienne, vivant de peu et à leur rythme, ils côtoient la mort comme une présence rassurante, prêts à l'accueillir le moment venu. S'invitent alors dans leur quotidien une photographe, puis une vieille dame. La jeune femme interroge et photographie les survivants des Grands Feux du début du siècle dernier, récoltant leur témoignages. Elle recherche parmi eux celui qu'on appelait Boychuck, un jeune homme que tout le monde aurait vu errer pendant six jours dans les cendres. La vieille dame, elle, a été recueillie par les deux hôteliers qui protègent la retraite secrète des vieillards. Après soixante-six ans d'internement psychiatrique, elle goûte enfin à une liberté si longtemps refusée. Au travers des souvenirs poignants et de ce féroce appel à la vie et à la liberté, l'amour viendra, peut-être, si on sait encore l'attendre. Magnifique roman, à l'équilibre des émotions, d'une justesse et d'une sensibilité touchantes. On est très vite fasciné et captivé par l'histoire de ces vieillards presque centenaires qui ont trouver la force de changer de nom, de changer de vie, pour survivre en forêt bien plus longtemps que s'ils avaient été « emprisonnés » en hôpital ou dans ces mouroirs pour vieux qu'ils exècrent tant.
  • Emouvant
  • Canada
  • Attendrissant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Intéressant pour son sujet historique méconnu
Presque cent ans après les Grands Feux qui ont dévasté le nord de l’Ontario au début du XXe siècle, une photographe entreprend de rassembler les portraits des survivants. Elle est à la recherche de l’un d’eux, Boychuck, qui, à quatorze ans, a perdu toute sa famille dans la catastrophe et vit maintenant retiré dans les bois. Lorsqu’elle le localise, il vient de mourir, ne laissant que la collection d’inexplicables tableaux qu’il a peints, et les deux amis, également retirés du monde, qui vivent à proximité de sa cabane. Une vieille femme, Marie-Desneiges, sera la seule à savoir décoder les peintures de Boychuck, hanté toute sa vie par l’horreur vécue dans sa jeunesse. L’auteur a choisi d’imaginer, chez des personnages fictifs désormais au soir de leur vie, les traces et les souvenirs laissés par les événements historiques. C’est donc indirectement et par bribes, par le prisme de la mémoire et du traumatisme mais aussi par le filtre d’une douloureuse pudeur, qu’elle nous fait revivre cette tragédie méconnue, au fil des rencontres d’une photographe qui nous sert en quelque sorte d’alter ego. Peu à peu, derrière l’intrigue contemporaine inventée en premier plan, se dessine en filigrane une trame historique totalement fidèle à la réalité. C’est à vrai dire cette reconstitution historique, particulièrement impressionnante, qui m’a le plus intéressée. Parmi ces incendies partis de feux d’abattis, le plus meurtrier fit en 1916 deux cent vingt trois victimes et détruisit deux cent mille hectares de forêt. Les survivants évoquèrent des scènes d’apocalypse, où « il pleuvait des oiseaux », tués par une « atmosphère irrespirable de chaleur et de fumée ». Des familles entières périrent, d’autres échappèrent à la mort par miracle : « en creusant la terre de leurs mains entre les rangs de leur champ de pommes de terre et, chacun dans son sillon, ils étaient restés face contre terre pendant que les vagues de flammes déferlaient au-dessus d'eux. » La partie contemporaine de l’histoire m’a en revanche beaucoup moins séduite. Malgré la tendresse manifeste de l’auteur pour ses personnages fragilisés par l’âge et par l’invisible fardeau de leurs souvenirs, l’émotion s’est chez moi dissoute dans le maelström de thématiques qui caractérise le versant fictif du roman. Vieillesse et fin de vie, suicide et euthanasie, amours impossibles et quête de liberté : à la longue, tout m'a semblé s’entremêler et brouiller le fil narratif, dans une surenchère de bons sentiments parsemée d’invraisemblances. Ce qui commençait comme une réaliste tragédie aux touchants personnages s’est finalement mué en une décevante et peu crédible friandise trop sucrée. C'est donc globalement désappointée que je referme ce livre, certes bien écrit et agréable sur un sujet historique étonnamment méconnu, mais dont j'attendais plus de profondeur au vu de ses nombreuses récompenses littéraires.
Presque cent ans après les Grands Feux qui ont dévasté le nord de l’Ontario au début du XXe siècle, une photographe entreprend de rassembler les portraits des survivants. Elle est à la recherche de l’un d’eux, Boychuck, qui, à quatorze ans, a perdu toute sa famille dans la catastrophe et vit maintenant retiré dans les bois. Lorsqu’elle le localise, il vient de mourir, ne laissant que la collection d’inexplicables tableaux qu’il a peints, et les deux amis, également retirés du monde, qui vivent à proximité de sa cabane. Une vieille femme, Marie-Desneiges, sera la seule à savoir décoder les peintures de Boychuck, hanté toute sa vie par l’horreur vécue dans sa jeunesse. L’auteur a choisi d’imaginer, chez des personnages fictifs désormais au soir de leur vie, les traces et les souvenirs laissés par les événements historiques. C’est donc indirectement et par bribes, par le prisme de la mémoire et du traumatisme mais aussi par le filtre d’une douloureuse pudeur, qu’elle nous fait revivre cette tragédie méconnue, au fil des rencontres d’une photographe qui nous sert en quelque sorte d’alter ego. Peu à peu, derrière l’intrigue contemporaine inventée en premier plan, se dessine en filigrane une trame historique totalement fidèle à la réalité. C’est à vrai dire cette reconstitution historique, particulièrement impressionnante, qui m’a le plus intéressée. Parmi ces incendies partis de feux d’abattis, le plus meurtrier fit en 1916 deux cent vingt trois victimes et détruisit deux cent mille hectares de forêt. Les survivants évoquèrent des scènes d’apocalypse, où « il pleuvait des oiseaux », tués par une « atmosphère irrespirable de chaleur et de fumée ». Des familles entières périrent, d’autres échappèrent à la mort par miracle : « en creusant la terre de leurs mains entre les rangs de leur champ de pommes de terre et, chacun dans son sillon, ils étaient restés face contre terre pendant que les vagues de flammes déferlaient au-dessus d'eux. » La partie contemporaine de l’histoire m’a en revanche beaucoup moins séduite. Malgré la tendresse manifeste de l’auteur pour ses personnages fragilisés par l’âge et par l’invisible fardeau de leurs souvenirs, l’émotion s’est chez moi dissoute dans le maelström de thématiques qui caractérise le versant fictif du roman. Vieillesse et fin de vie, suicide et euthanasie, amours impossibles et quête de liberté : à la longue, tout m'a semblé s’entremêler et brouiller le fil narratif, dans une surenchère de bons sentiments parsemée d’invraisemblances. Ce qui commençait comme une réaliste tragédie aux touchants personnages s’est finalement mué en une décevante et peu crédible friandise trop sucrée. C'est donc globalement désappointée que je referme ce livre, certes bien écrit et agréable sur un sujet historique étonnamment méconnu, mais dont j'attendais plus de profondeur au vu de ses nombreuses récompenses littéraires.
Il pleuvait des oiseaux
Un livre qui regroupe tout ce que j'aime, on y apprend des choses, l'écriture est belle, tellement douce que l'auteur fait passer des grands drames tout au long des pages avec délicatesse. On découvre des fins de vies "positives", justes et des belles histoires d'amitié et d'amour. J'ai aussi noté une grande pudeur tout au long du récit. Sans hésitation à conseiller.
Un livre qui regroupe tout ce que j'aime, on y apprend des choses, l'écriture est belle, tellement douce que l'auteur fait passer des grands drames tout au long des pages avec délicatesse. On découvre des fins de vies "positives", justes et des belles histoires d'amitié et d'amour. J'ai aussi noté une grande pudeur tout au long du récit. Sans hésitation à conseiller.
Prenez un peu d'air canadien
Là, dans la forêt, retiré du monde, vivait trois petits vieux. Une photographe arrive pour parler à Boychuk mais il vient de mourir, de sa belle mort. Il avait survécu aux Grands Feux qui ont ravagé le pays au début du siècle. Il était une figure emblématique, une légende de cet événement. La photographe va essayer de découvrir son histoire en se rapprochant de ses deux amis Charlie et Tom. Cette petite communauté qui vit en autarcie va se retrouver bousculé avec l'arrivée de Marie-Desneige. L'auteur évoque les grands espaces du canada et nous dépeint une communauté de marginaux fantasques, solitaires mais au combien attachant. Le tout est porté par une belle écriture avec des moments drôles et tendre. Un roman plein de liberté et de délicatesse.
Là, dans la forêt, retiré du monde, vivait trois petits vieux. Une photographe arrive pour parler à Boychuk mais il vient de mourir, de sa belle mort. Il avait survécu aux Grands Feux qui ont ravagé le pays au début du siècle. Il était une figure emblématique, une légende de cet événement. La photographe va essayer de découvrir son histoire en se rapprochant de ses deux amis Charlie et Tom. Cette petite communauté qui vit en autarcie va se retrouver bousculé avec l'arrivée de Marie-Desneige. L'auteur évoque les grands espaces du canada et nous dépeint une communauté de marginaux fantasques, solitaires mais au combien attachant. Le tout est porté par une belle écriture avec des moments drôles et tendre. Un roman plein de liberté et de délicatesse.
  • Drôle
  • Passionnant
Il pleuvait des oiseaux
4.6/5
3.8/5
Jocelyne Saucier
E-book
7,99 €
Les héritiers de la mine
4/5
Jocelyne Saucier
E-book
15,99 €
Les Héritiers de la mine
4/5
Jocelyne Saucier
E-book
7,49 €
Les Héritiers de la mine
4/5
Jocelyne Saucier
E-book
7,49 €
Piovevano uccelli
Jocelyne Saucier, Luciana Cisbani
E-book
9,99 €
A train perdu
Jocelyne Saucier
E-book
8,99 €
Les héritiers de la mine
4/5
Jocelyne Saucier
E-book
6,99 €
Jeanne sur les routes
Jocelyne Saucier
E-book
6,99 €
Il pleuvait des oiseaux
4.6/5
3.8/5
Jocelyne Saucier
E-book
7,99 €
A train perdu
Jocelyne Saucier
Poche
13,50 €
A train perdu
Jocelyne Saucier
Grand Format
22,00 €