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J'aime ces faubourgs pauvres où il n'y a rien à voir. On croise le minimum de gens, on se sent que seul, on s'enfonce dans une agréable mélancolie, au risque d'y perdre pied, insensiblement. Sur la fin d'une après-midi, je me trouvai aux environs de la place Gambetta. C'est un quartier que je connais mal. Je suivais des rues, au hasard : rue des Prairies, rue d'Annam, rue de la Cour-des-Noues, rue du Cambodge, rue des Gâtines (vieux mot signifiant terrain en friche).
Mon itinéraire prenait un tour semi-champêtre, semi-asiatique qui me déconcertait un peu. J'arrivai rue de la Chine, où je fis la rencontre assez singulière d'un petit garçon à tête de veau.