Homicide : les proches des victimes

Par : Catherine Rossi

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  • Nombre de pages370
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.545 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,9 cm
  • ISBN978-2-343-01571-2
  • EAN9782343015712
  • Date de parution01/09/2013
  • CollectionCriminologie
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierRobert Cario

Résumé

Qui sont les proches des victimes d'homicide ? Père et mère, frères et soeurs, grands-parents, famille éloignée, conjoints, amis : peut-on les délimiter dans l'entourage de la victime ? Victimes secondaires, par ricochet, médiates, indirectes, existe-t-il seulement un concept qui permettrait de les désigner ? A quels droits et à quelle reconnaissance ces personnes peuvent-elles prétendre ? D'où vient cette impression de n'être jamais reconnus, jamais compris ? Les proches des victimes d'homicide ne sont pas des victimes comme les autres.
Confrontés à la fois à un deuil particulièrement difficile et, en même temps, à une infraction pénale, leurs souffrances doivent impérativement être reconnues. Pourtant, n'ayant pas été visés directement par l'intention criminelle, il n'est pas toujours simple de leur concéder l'ensemble des droits accessibles aux autres victimes. En se basant sur les résultats d'une recherche conduite en France et au Québec entre 2003 et 2008 auprès de 63 proches des victimes d'homicide, à laquelle s'ajoute une analyse complète des dispositifs judiciaires, civils et pénaux, déployés d'un côté et de l'autre de l'Atlantique, cet ouvrage propose un regard global, pluridisciplinaire et comparé sur la victimisation particulière de ces personnes.
Les systèmes de justice français et québécois, en suivant une tendance à "l'humanisation" des procédures, confèrent à certains proches des victimes d'homicide une place substantielle en leur sein. Ces deux systèmes échouent néanmoins l'un comme l'autre à leur assurer une prise en charge idéale. Différents mécanismes d'action et de réparation, ne pouvant se limiter à des réponses civiles et pénales, devraient être déployés dans leur intérêt.
En plus de solutions cliniques évidentes, la situation des proches des victimes d'homicide exige que soient désormais mis en valeur les dispositifs sociaux et réparateurs susceptibles de leur assurer une ultime reconnaissance.
Qui sont les proches des victimes d'homicide ? Père et mère, frères et soeurs, grands-parents, famille éloignée, conjoints, amis : peut-on les délimiter dans l'entourage de la victime ? Victimes secondaires, par ricochet, médiates, indirectes, existe-t-il seulement un concept qui permettrait de les désigner ? A quels droits et à quelle reconnaissance ces personnes peuvent-elles prétendre ? D'où vient cette impression de n'être jamais reconnus, jamais compris ? Les proches des victimes d'homicide ne sont pas des victimes comme les autres.
Confrontés à la fois à un deuil particulièrement difficile et, en même temps, à une infraction pénale, leurs souffrances doivent impérativement être reconnues. Pourtant, n'ayant pas été visés directement par l'intention criminelle, il n'est pas toujours simple de leur concéder l'ensemble des droits accessibles aux autres victimes. En se basant sur les résultats d'une recherche conduite en France et au Québec entre 2003 et 2008 auprès de 63 proches des victimes d'homicide, à laquelle s'ajoute une analyse complète des dispositifs judiciaires, civils et pénaux, déployés d'un côté et de l'autre de l'Atlantique, cet ouvrage propose un regard global, pluridisciplinaire et comparé sur la victimisation particulière de ces personnes.
Les systèmes de justice français et québécois, en suivant une tendance à "l'humanisation" des procédures, confèrent à certains proches des victimes d'homicide une place substantielle en leur sein. Ces deux systèmes échouent néanmoins l'un comme l'autre à leur assurer une prise en charge idéale. Différents mécanismes d'action et de réparation, ne pouvant se limiter à des réponses civiles et pénales, devraient être déployés dans leur intérêt.
En plus de solutions cliniques évidentes, la situation des proches des victimes d'homicide exige que soient désormais mis en valeur les dispositifs sociaux et réparateurs susceptibles de leur assurer une ultime reconnaissance.
Les Haïdoucs dans l'oeuvre de Panaït Istrati
Daniel Lérault, Catherine Rossi, Monique Jutrin-Klener, Martha Popovici, Hélène Lenz
E-book
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