Histoire des myopathies
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- Nombre de pages274
- PrésentationBroché
- Poids0.345 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,4 cm × 1,9 cm
- ISBN2-228-89059-6
- EAN9782228890595
- Date de parution17/09/1998
- CollectionBibliothèque scientifique
- ÉditeurPayot
Résumé
La myopathie de Duchenne est aujourd'hui au centre des recherches biomédicales. La récente création de l'Institut de myologie, sous les auspices de l'Association française des myopathies, voir le téléthon, en portent directement témoignage. L'histoire de cette maladie commence vers 1850 avec les travaux de Duchenne de Boulogne. La découverte de la myopathie coïncide avec la naissance des affections musculaires. La constitution de cette entité nouvelle est donc étroitement liée à la question centrale du partage entre maladies du système musculaire et maladies nerveuses. Des travaux pionniers de Duchenne à ceux de l'école de la Salpêtrière, sous l'impulsion de Charcot, c'est le temps qu'il faut pour donner un statut aux maladies du muscle qui s'emboîtent dans une théorie générale des maladies hérédo-dégénératives. La seconde moitié du XIXe siècle voit l'âge des maladies musculaires et neuromusculaires. Succède une période noire : les années 1900-1940 sont marquées par les errements de la pensée scientifique. La myopathie est appréhendée comme un problème nutritionnel du muscle. Elle relève ainsi d'une médecine de laboratoire qui explore trois directions de la recherche : l'endocrinologie, les troubles du système neurovégétatif et les métabolismes du muscle. L'échec des thérapeutiques fondées sur ces différentes approches théoriques et expérimentales conduit à leur abandon vers les années 1940. Le renouveau, peut-être faudrait-il parler d'une révolution médicale, viendra d'un changement de terrain et des rapports sans précédents que tissent la clinique et la génétique mendélienne. Les myopathies deviennent alors des maladies génétiques. L'objectif de ce livre est de rendre sensible et intelligible le cheminement ordonné d'une pensée médicale qui, à travers découvertes, échecs et erreurs, ouvre les voies de la connaissance. Cette recherche médicale n'est pas encore au bout du chemin, mais on peut aujourd'hui mesurer les progrès accomplis depuis cent cinquante ans.
La myopathie de Duchenne est aujourd'hui au centre des recherches biomédicales. La récente création de l'Institut de myologie, sous les auspices de l'Association française des myopathies, voir le téléthon, en portent directement témoignage. L'histoire de cette maladie commence vers 1850 avec les travaux de Duchenne de Boulogne. La découverte de la myopathie coïncide avec la naissance des affections musculaires. La constitution de cette entité nouvelle est donc étroitement liée à la question centrale du partage entre maladies du système musculaire et maladies nerveuses. Des travaux pionniers de Duchenne à ceux de l'école de la Salpêtrière, sous l'impulsion de Charcot, c'est le temps qu'il faut pour donner un statut aux maladies du muscle qui s'emboîtent dans une théorie générale des maladies hérédo-dégénératives. La seconde moitié du XIXe siècle voit l'âge des maladies musculaires et neuromusculaires. Succède une période noire : les années 1900-1940 sont marquées par les errements de la pensée scientifique. La myopathie est appréhendée comme un problème nutritionnel du muscle. Elle relève ainsi d'une médecine de laboratoire qui explore trois directions de la recherche : l'endocrinologie, les troubles du système neurovégétatif et les métabolismes du muscle. L'échec des thérapeutiques fondées sur ces différentes approches théoriques et expérimentales conduit à leur abandon vers les années 1940. Le renouveau, peut-être faudrait-il parler d'une révolution médicale, viendra d'un changement de terrain et des rapports sans précédents que tissent la clinique et la génétique mendélienne. Les myopathies deviennent alors des maladies génétiques. L'objectif de ce livre est de rendre sensible et intelligible le cheminement ordonné d'une pensée médicale qui, à travers découvertes, échecs et erreurs, ouvre les voies de la connaissance. Cette recherche médicale n'est pas encore au bout du chemin, mais on peut aujourd'hui mesurer les progrès accomplis depuis cent cinquante ans.