Histoire de Rome

Par : Jean-Yves Boriaud
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  • Nombre de pages401
  • PrésentationBroché
  • Poids0.61 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,4 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-213-60561-0
  • EAN9782213605616
  • Date de parution02/10/2001
  • Collectionhistoire des grandes villes
  • ÉditeurFayard

Résumé

C'était la ville la plus accueillante et la plus humaine de toutes, dit l'historien grec Denys d'Halicarnasse qui séjourna à Rome à l'époque d'Auguste. La modeste bourgade fondée par Romulus sept siècles plus tôt supplantait alors les grandes cités hellénistiques. César, grâce à ses conquêtes, l'avait agrandie, mais en réaménageant le Forum, symbole des institutions républicaines. Pour qu'elle devînt la " capitale du monde " , Auguste y éleva d'impressionnants monuments. Néron, Titus, Domitien, Trajan, Hadrien, entre autres, embellirent à leur tour la Rome impériale, multipliant forums, temples, cirques ou thermes qui furent imités dans tout l'empire. Au début du IVe siècle, Constantin la fit chrétienne et y édifia les premières grandes basiliques pour donner une digne sépulture aux apôtres Pierre et Paul. Si Rome fut éternelle, comme l'avait annoncé Virgile afin de célébrer la gloire d'Auguste, elle devait cependant connaître un long millénaire de déclin avant de triompher à nouveau. Passée sous la lointaine tutelle des empereurs byzantins, elle fut souvent pillée. Après la fin de l'empire d'Occident, les évêques de la ville y affirmèrent avec plus ou moins de succès leur pouvoir temporel, tout en se faisant reconnaître comme chefs de la chrétienté. Peu à peu, la cité retrouva un certain prestige au point que Charlemagne vint s'y faire couronner. Mais les barons romains se l'arrachèrent par la suite, sans se soucier des souvenirs de l'Antiquité : lors de la première année sainte, en 1300, la cité de saint Pierre n'était qu'une modeste bourgade médiévale, et le Forum était devenu le " champ des vaches ". Ce furent les papes de la Renaissance et de la Contre-Réforme qui redonnèrent vie à la Ville éternelle et en firent l'un des joyaux de l'Europe chrétienne : Raphaël, Michel-Ange et bientôt le Bernin vinrent y chercher la consécration. Par la majesté de ses églises et de ses palais, cette " seconde Rome " dépassa ses prestigieuses rivales italiennes. La tourmente napoléonienne puis les convulsions de l'unité de la Péninsule devaient confiner le pouvoir temporel du pape à la petite cité du Vatican. Plus de vingt-sept siècles séparent l'époque où Rome fut fondée sous " les auspices de Jupiter " de celle qui a accueilli des chrétiens du monde entier pour le grand jubilé de l'an 2000. Ce livre raconte les métamorphoses successives d'une ville qui, à en croire Fellini, est le meilleur endroit où attendre la fin du monde.
C'était la ville la plus accueillante et la plus humaine de toutes, dit l'historien grec Denys d'Halicarnasse qui séjourna à Rome à l'époque d'Auguste. La modeste bourgade fondée par Romulus sept siècles plus tôt supplantait alors les grandes cités hellénistiques. César, grâce à ses conquêtes, l'avait agrandie, mais en réaménageant le Forum, symbole des institutions républicaines. Pour qu'elle devînt la " capitale du monde " , Auguste y éleva d'impressionnants monuments. Néron, Titus, Domitien, Trajan, Hadrien, entre autres, embellirent à leur tour la Rome impériale, multipliant forums, temples, cirques ou thermes qui furent imités dans tout l'empire. Au début du IVe siècle, Constantin la fit chrétienne et y édifia les premières grandes basiliques pour donner une digne sépulture aux apôtres Pierre et Paul. Si Rome fut éternelle, comme l'avait annoncé Virgile afin de célébrer la gloire d'Auguste, elle devait cependant connaître un long millénaire de déclin avant de triompher à nouveau. Passée sous la lointaine tutelle des empereurs byzantins, elle fut souvent pillée. Après la fin de l'empire d'Occident, les évêques de la ville y affirmèrent avec plus ou moins de succès leur pouvoir temporel, tout en se faisant reconnaître comme chefs de la chrétienté. Peu à peu, la cité retrouva un certain prestige au point que Charlemagne vint s'y faire couronner. Mais les barons romains se l'arrachèrent par la suite, sans se soucier des souvenirs de l'Antiquité : lors de la première année sainte, en 1300, la cité de saint Pierre n'était qu'une modeste bourgade médiévale, et le Forum était devenu le " champ des vaches ". Ce furent les papes de la Renaissance et de la Contre-Réforme qui redonnèrent vie à la Ville éternelle et en firent l'un des joyaux de l'Europe chrétienne : Raphaël, Michel-Ange et bientôt le Bernin vinrent y chercher la consécration. Par la majesté de ses églises et de ses palais, cette " seconde Rome " dépassa ses prestigieuses rivales italiennes. La tourmente napoléonienne puis les convulsions de l'unité de la Péninsule devaient confiner le pouvoir temporel du pape à la petite cité du Vatican. Plus de vingt-sept siècles séparent l'époque où Rome fut fondée sous " les auspices de Jupiter " de celle qui a accueilli des chrétiens du monde entier pour le grand jubilé de l'an 2000. Ce livre raconte les métamorphoses successives d'une ville qui, à en croire Fellini, est le meilleur endroit où attendre la fin du monde.
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