Heidegger et les Modernes

Par : Luc Ferry, Alain Renaut

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  • Nombre de pages186
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-253-94312-6
  • EAN9782253943129
  • Date de parution19/06/2001
  • CollectionLe Livre de Poche. Biblio
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Ici, la vraie question ne sera plus de savoir si Martin Heidegger fut, ou ne fut pas, le complice philosophique des nazis. Il y a, sur ce point, des faits et des preuves dont chacun devra bien, un jour ou l'autre, prendre acte... Ne serait-il pas plus raisonnable, dès lors, de se demander pourquoi et comment les intellectuels français n'ont pas osé, depuis trente ans, désacraliser une pensée si fermement enracinée dans son refus de la culture démocratique ? Plus encore : Heidegger fut-il, pour nos Modernes anti-modernes, l'ultime caution disponible après l'effondrement des marxismes ? Et ses principales thèses n'ont-elles pas fourni, à l'insu de tous, la matrice dans laquelle des intellectuels en mal de référence ont voulu forger leurs slogans et leurs aversions d'époque ? Tel est donc l'objet de ce livre : refaire, à partir d'une œuvre désormais suspecte, le chemin d'une histoire de l'esprit français et de ses aveuglements. Sur ce chemin, les auteurs rencontreront, bien sûr, la plupart des débats contemporains - du refus de la modernité à la critique soixante-huitarde de nos sociétés, de la haine de la technique à l'anti-humanisme obsessionnel de certains maîtres penseurs. On aura compris que, par-delà le philosophe de Etre et Temps, et par-delà ce qu'il appela lui-même sa " grosse bêtise ", ce livre analyse d'abord les singulières naïvetés des intelligentsias qui n'ont jamais pu résister au plaisir de s'égarer.
Ici, la vraie question ne sera plus de savoir si Martin Heidegger fut, ou ne fut pas, le complice philosophique des nazis. Il y a, sur ce point, des faits et des preuves dont chacun devra bien, un jour ou l'autre, prendre acte... Ne serait-il pas plus raisonnable, dès lors, de se demander pourquoi et comment les intellectuels français n'ont pas osé, depuis trente ans, désacraliser une pensée si fermement enracinée dans son refus de la culture démocratique ? Plus encore : Heidegger fut-il, pour nos Modernes anti-modernes, l'ultime caution disponible après l'effondrement des marxismes ? Et ses principales thèses n'ont-elles pas fourni, à l'insu de tous, la matrice dans laquelle des intellectuels en mal de référence ont voulu forger leurs slogans et leurs aversions d'époque ? Tel est donc l'objet de ce livre : refaire, à partir d'une œuvre désormais suspecte, le chemin d'une histoire de l'esprit français et de ses aveuglements. Sur ce chemin, les auteurs rencontreront, bien sûr, la plupart des débats contemporains - du refus de la modernité à la critique soixante-huitarde de nos sociétés, de la haine de la technique à l'anti-humanisme obsessionnel de certains maîtres penseurs. On aura compris que, par-delà le philosophe de Etre et Temps, et par-delà ce qu'il appela lui-même sa " grosse bêtise ", ce livre analyse d'abord les singulières naïvetés des intelligentsias qui n'ont jamais pu résister au plaisir de s'égarer.
Luc Ferry
Né le 3 janvier 1951 dans la région parisienne, Luc Ferry est agrégé de philosophie et docteur en sciences politiques. Il a été ministre de la Jeunesse et de l’Education nationale de Jean-Pierre Raffarin entre mai 2002 et mars 2004 et a ainsi pu constater les limites du système éducatif français sans toutefois parvenir à y remédier malgré des propositions concrètes. Il est aussi l’auteur d’une trentaine d’essais dans lesquels il présente la philosophie comme une "doctrine du salut" puisque seule capable de répondre aux grandes questions existentielles, concurrençant en cela les doctrines religieuses. On peut citer : "Philosophie politique", 3 volumes parus entre 1984 et 1985, "Le nouvel ordre écologique" Prix Medicis essai en 1992, et, en 1996, "L’homme-Dieu ou le sens de la vie" qui a reçu le Prix littéraire des Droits de l’Homme. Plus récemment il a publié un ouvrage intitulé "révolution de l'amour ; pour une spiritualité laïque" et en 2011 "L'anticonformiste".
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