Heidegger. La question du logos

Par : Françoise Dastur

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7116-1912-2
  • EAN9782711619122
  • Date de parution03/07/2007
  • CollectionBibliothèque des philosophies
  • ÉditeurVrin

Résumé

Heidegger n'a cessé de s'interroger, depuis ses premiers travaux, qui sont ceux d'un logicien formé à l'école husserlienne, jusqu'à ses dernières méditations sur le langage, sur la genèse de la logique. C'est ce qui l'a conduit à une mise en question fondamentale de la domination de la raison dans la pensée occidentale. Ce geste déconstructeur ne doit cependant pas être confondu avec un irrationalisme, ni même avec un antirationalisme. Comme il le souligne dans la Lettre sur l'humanisme: " Penser contre la "logique" ne signifie pas rompre une lance en faveur de l'illogique, mais seulement : revenir dans sa réflexion au logos et à son essence telle qu'elle apparaît au premier âge de la pensée, c'est-à-dire se mettre en peine de préparer une telle réflexion ". Ce à quoi il veut s'opposer, en s'interrogeant sur ce que c'est que penser et sur ce qui appelle à penser, c'est au caractère exclusif de la raison et à sa prétention à constituer toute l'essence de l'homme. C'est dans l'horizon de cette interrogation qu'il a été amené à opposer la pensée calculante à la pensée méditante, et à proposer, comme figure de ce qui est encore à venir, une nouvelle définition de la pensée, du Denken, non plus comprise comme pouvoir conceptuel, puissance de captation, et arraisonnement de l'étant, mais au contraire comme Danken, comme reconnaissance et gratitude, capacité d'accueil et de recueil de ce qui vient.
Heidegger n'a cessé de s'interroger, depuis ses premiers travaux, qui sont ceux d'un logicien formé à l'école husserlienne, jusqu'à ses dernières méditations sur le langage, sur la genèse de la logique. C'est ce qui l'a conduit à une mise en question fondamentale de la domination de la raison dans la pensée occidentale. Ce geste déconstructeur ne doit cependant pas être confondu avec un irrationalisme, ni même avec un antirationalisme. Comme il le souligne dans la Lettre sur l'humanisme: " Penser contre la "logique" ne signifie pas rompre une lance en faveur de l'illogique, mais seulement : revenir dans sa réflexion au logos et à son essence telle qu'elle apparaît au premier âge de la pensée, c'est-à-dire se mettre en peine de préparer une telle réflexion ". Ce à quoi il veut s'opposer, en s'interrogeant sur ce que c'est que penser et sur ce qui appelle à penser, c'est au caractère exclusif de la raison et à sa prétention à constituer toute l'essence de l'homme. C'est dans l'horizon de cette interrogation qu'il a été amené à opposer la pensée calculante à la pensée méditante, et à proposer, comme figure de ce qui est encore à venir, une nouvelle définition de la pensée, du Denken, non plus comprise comme pouvoir conceptuel, puissance de captation, et arraisonnement de l'étant, mais au contraire comme Danken, comme reconnaissance et gratitude, capacité d'accueil et de recueil de ce qui vient.
Recherches philosophiques
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