Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" C'est mon disciple et je l'aime comme un fils. " Gustave Flaubert. Confié à Gustave Flaubert par sa mère Laure - qui n'est autre que la sœur d'Alfred...
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" C'est mon disciple et je l'aime comme un fils. " Gustave Flaubert. Confié à Gustave Flaubert par sa mère Laure - qui n'est autre que la sœur d'Alfred le Poittevin, ce " cœur frère qu'on ne retrouve jamais deux fois " Guy de Maupassant doit ses années de formation à l'écrivain qu'il appelle son Maître. Leurs véritables relations se nouent à partir de 1872. Flaubert lit les manuscrits de son protégé, le conseille, le prend comme collaborateur en le faisant participer à ses recherches pour Bouvard et Pécuchet, et l'introduit parmi ses amis écrivains. Maupassant écrira de nombreux articles sur Gustave Flaubert, voulant défendre son œuvre, mais aussi l'homme : " Comme il avait horreur du bourgeois (et il le définissait ainsi : quiconque pense bassement), il passa parmi la plupart de ses contemporains pour une espèce de misanthrope féroce qui eût volontiers mangé du rentier à ses trois repas. C'était au contraire un homme doux, mais de parole violente, et très tendre, bien que son cœur, je crois, n'eût jamais été ému profondément par une femme. "