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L'Apocalypse a eu lieu. Pour les Pères de l'Eglise, elle a été causée par Dieu lui-même. Comme la Terre est morte, ils n'ont plus qu'un seul but : détruire le peu qui reste, afin de tourner une bonne fois pour toutes la page de l'humanité. A leur service, Gueule de Truie, inquisiteur. Dès le plus jeune âge, on lui a enseigné toutes les façons de prendre la vie. Caché derrière le masque qui lui vaut son nom, il trouve les poches de résistance et les extermine les unes après les autres.
Un jour, pourtant, il croise la route d'une fille qui porte une boîte étrange, pleine de, pleine de quoi, d'abord ? Et pourquoi parle-t-elle si peu ? Où va-t-elle, et pourquoi prend-elle le risque de parcourir ce monde ravagé ? En lui faisant subir la question, Gueule de Truie finit par se demander si elle n'est pas liée à son propre destin, et si son rôle à lui, sa véritable mission, n'est pas de l'aider à atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé, et peut-être même d'apprendre à vivre.
Un gros coup de poing dans la tronche
J'avoue mon embarras, devant ce dernier livre de Justine Niogret : j'ai aimé, mais je ne suis pas sûre d'avoir tout compris... J'ai retrouvé son style percutant et ses personnages fort en couleur et en gueule. J'ai apprécié cet univers post apocalyptique, mort, sans espoir et empli de violence, cette Terre d'après. La haine, la misanthropie, l'anti-humanisme dans une Inquisition moderne et sans objet, et néanmoins la recherche de soi et de sens, intrinsèque à tout humanité : ça, ça m'a parlé et ça m'a même pris aux tripes.
Mais alors, sur la fin, j'ai perdu le fil et m'interroge encore sur la dimension ésotérique (ou cabalistique?) qui m'a sans doute manqué pour atteindre toutes les clefs de ce roman.