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Il s'appelle Gueule de Truie. Le visage dissimulé sous un masque de métal, il est devenu Cavale. Aux ordres des Pères, il a pour mission de détruire les dernières traces de vie restantes afin d'exterminer l'humanité. Car l'Apocalypse a eu lieu, emportant le monde du passé et ne laissant qu'une terre pourrissante et des survivants à la morale rongée. Dans cet univers glauque au quotidien violent, Gueule de Truie rencontre un jour une petite fille.
Quasi mutique, tenant une mystérieuse boite en métal, elle semble avoir un but. Il va décider de lier son destin au sien et de l'accompagner dans sa quête vers le centre du monde, le lieu où tout a commencé et où tout s'est achevé.
Un gros coup de poing dans la tronche
J'avoue mon embarras, devant ce dernier livre de Justine Niogret : j'ai aimé, mais je ne suis pas sûre d'avoir tout compris... J'ai retrouvé son style percutant et ses personnages fort en couleur et en gueule. J'ai apprécié cet univers post apocalyptique, mort, sans espoir et empli de violence, cette Terre d'après. La haine, la misanthropie, l'anti-humanisme dans une Inquisition moderne et sans objet, et néanmoins la recherche de soi et de sens, intrinsèque à tout humanité : ça, ça m'a parlé et ça m'a même pris aux tripes.
Mais alors, sur la fin, j'ai perdu le fil et m'interroge encore sur la dimension ésotérique (ou cabalistique?) qui m'a sans doute manqué pour atteindre toutes les clefs de ce roman.