Jacques Jaubert est professeur de Préhistoire à l'université de Bordeaux, membre du laboratoire PACEA (qu'il a dirigé de 2004 à 2010), en charge du projet scientifique de la grotte de Cussac. Pour les ouvrages de vulgarisation, il a notamment publié Chasseurs et artisans du Moustérien (La maison des roches, 1999) et Préhistoires de France en 2011 (éditons confluences), réédité en 2018. Aux mêmes éditions confluences, il est l'auteur, avec Bruno Maureille, de Petit vocabulaire de Néandertal, 2012, et coordonne, pour 2021, un guide de la Préhistoire en Nouvelle-Aquitaine.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et monographies de sites dans des collections scientifiques, a édité ou coédité plusieurs actes de colloques (UISPP) ou congrès (CTHS, CPF) et a participé à de nombreux ouvrages collectifs ou catalogues d'exposition. Il est l'auteur de plusieurs centaines d'articles scientifiques y compris dans la revue Nature avec S. Verheyden, D. Genty et M. Soulier et leur publication en 2016 des datations des structures néandertaliennes de la grotte de Bruniquel.
A la suite de cette publication, il a reçu en 2017 un prix décerné par l'Institut d'Archéologie de l'Académie des sciences de Chine à l'université de Shanghai. Valérie Feruglio, collaboratrice du laboratoire PACEA-université de Bordeaux-MC, coordonne les études de l'art pariétal à Cussac. Elle a travaillé dans différentes grottes ornées, depuis les gravures de la grotte des Trois-Frères en Ariège, celles de la grotte du Placard en Charente durant les fouilles conduites par Jean Clottes ou encore l'art de Chauvet-Pont d'Arc en collaboration avec Dominique Baffler.
Elle est l'auteur de nombreux articles scientifiques traitant du travail et des intentions de ces artistes du passé à la recherche de la structuration des sociétés paléolithiques au sein desquelles ils s'expriment, y compris au cours de ses missions à l'étranger (Niger, Etats-Unis, Arménie). Elle contribue à la diffusion de la connaissance de l'art pariétal au travers de publications, d'expositions ou d'expertises.
A Cussac, elle travaille en collaboration avec Camille Bourdier, maîtresse de conférence à l'université Toulouse-Jean Jaurès comme l'avait souhaité Norbert Aujoulat qui les avait toutes deux invitées à ses côtés dès les premières années du projet de recherche. Nathalie Fourment coordonne les études liées aux traces de fréquentations humaines et animales dans Cussac, considérant que ces indices souvent ténus témoignent de modalités spécifiques d'investissement du monde souterrain au Paléolithique.
Docteure en Préhistoire (université de Toulouse-Le Mirait) et membre du laboratoire PACEA-université de Bordeaux-MC, elle est conservatrice en chef du Patrimoine au ministère de la culture, et actuellement conservatrice régionale de l'archéologie Nouvelle-Aquitaine. Elle a eu, à ce titre, à assurer la mise en oeuvre et le contrôle de très nombreuses opérations d'archéologie préventives ou programmées.
Elle est également en charge de la gestion conservatoire du site de Cussac depuis 2005. Par sa participation à différents groupes de travail, séminaires, commissions, en France ou à l'étranger, elle prône une approche intégrant enjeux de conservation des sites ornés paléolithiques et recherche scientifique globale, archéologique et environnementale, dans un intérêt partagé en matière d'insertion et de développement territorial (à l'exemple de la gestion actuellement proposée pour le bien UNESCO Sites préhistoriques et Grottes ornées de la Vallée de la Vézère).