Gloriae. Figurabilité du divin, esthétique de la lumière et dématérialisation de l'oeuvre d'art à l'âge Baroque

Par : Frédéric Cousinié
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  • Nombre de pages547
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.403 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-7535-7436-6
  • EAN9782753574366
  • Date de parution21/06/2018
  • CollectionArt & Société
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

La Gloire de Dieu (kavôd, doxa, gloria) c'est en premier lieu le poids et la réputation d'un être dont les qualités supérieures suscitent, en retour, la glorification : rendre Gloire, par les louanges, les chants, les cérémonies, mais aussi par la création artistique. Par extension, la Gloire fut associée à l'émanation lumineuse qui exprimerait de façon visible la divinité du Père (Pâtre luminum) comme du Christ (lumen de lumine).
Le motif sculptural de la Gloire, inventé par Gian Lorenzo Bernini à Rome, en est devenu l'incarnation moderne, démultiplié dans toute l'Europe catholique. Entre anthropomorphisme et symbolisme, entre matérialité, monumentalité et expansion lumineuse dématérialisée, la Gloire ne se laisse cependant guère aisément appréhender. Où est véritablement "l'oeuvre" dans le continuum spatial qui caractérise la Gloire ? Comment percevoir ce qui joue entre focalisation, dispersion de l'attention et éblouissement ? De qui ces dispositifs sont-ils la glorification ou expriment-ils la Gloire ? En quoi cet objet peut-il être conçu comme une solution représentative adéquate ? Cette étude est centrée avant tout sur Rome, Paris et plusieurs exemples qui subsistent en France.
Conjuguant analyse détaillée des oeuvres, prise en compte des conditions de leur réception, attention aux textes théologiques et dévotionnels, cet ouvrage nous rend accessible un "objet de civilisation" majeur de l'Europe moderne.
La Gloire de Dieu (kavôd, doxa, gloria) c'est en premier lieu le poids et la réputation d'un être dont les qualités supérieures suscitent, en retour, la glorification : rendre Gloire, par les louanges, les chants, les cérémonies, mais aussi par la création artistique. Par extension, la Gloire fut associée à l'émanation lumineuse qui exprimerait de façon visible la divinité du Père (Pâtre luminum) comme du Christ (lumen de lumine).
Le motif sculptural de la Gloire, inventé par Gian Lorenzo Bernini à Rome, en est devenu l'incarnation moderne, démultiplié dans toute l'Europe catholique. Entre anthropomorphisme et symbolisme, entre matérialité, monumentalité et expansion lumineuse dématérialisée, la Gloire ne se laisse cependant guère aisément appréhender. Où est véritablement "l'oeuvre" dans le continuum spatial qui caractérise la Gloire ? Comment percevoir ce qui joue entre focalisation, dispersion de l'attention et éblouissement ? De qui ces dispositifs sont-ils la glorification ou expriment-ils la Gloire ? En quoi cet objet peut-il être conçu comme une solution représentative adéquate ? Cette étude est centrée avant tout sur Rome, Paris et plusieurs exemples qui subsistent en France.
Conjuguant analyse détaillée des oeuvres, prise en compte des conditions de leur réception, attention aux textes théologiques et dévotionnels, cet ouvrage nous rend accessible un "objet de civilisation" majeur de l'Europe moderne.