Genèse de l'impur. L'écriture carcérale du Marquis de Sade (1777-1790)

Par : Marc Hersant
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  • Nombre de pages544
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.56 kg
  • Dimensions14,2 cm × 21,5 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-200-63216-8
  • EAN9782200632168
  • Date de parution08/09/2021
  • CollectionLe vent se lève
  • ÉditeurArmand Colin

Résumé

Dans la mythologie littéraire, Sade est, avec Genet, l'écrivain prisonnier par excellence, dont l'oeuvre, comme une plante vénéneuse, n'aurait pu s'épanouir ailleurs qu'entre les murs d'une cellule... Macérant dans sa solitude, dans son désespoir et dans sa haine, Sade en prison trouve dans l'écriture une forme d'exutoire, et au milieu des années 1780, produit un texte, Les Cent Vingt Journées de Sodome, présenté par son auteur comme "le récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe".
Marc Hersant observe dans ce qui a été écrit par Sade entre 1777 et 1790 une progressive transformation du rapport de l'homme au langage et aux autres, transformation liée à l'expérience carcérale et qui aboutit à la possibilité d'un texte comme les Cent Vingt Journées. Nous avons en effet, pour essayer de comprendre ce qui s'est modifié en Sade pendant ces années, l'inestimable trésor de ses lettres de prisonniers, de ses notes et de ses cahiers.
Or, les écrits non littéraires de Sade n'ont guère retenu l'attention au-delà de leur instrumentalisation biographique ou mythologique, et ont nourri de Sade une image plus qu'ils n'ont servi à la compréhension de ses écrits les plus importants. Leur rôle dans ce que nous appelons l'oeuvre de Sade n'a pas été examiné, jusqu'à présent, avec l'attention qu'il mérite.
Dans la mythologie littéraire, Sade est, avec Genet, l'écrivain prisonnier par excellence, dont l'oeuvre, comme une plante vénéneuse, n'aurait pu s'épanouir ailleurs qu'entre les murs d'une cellule... Macérant dans sa solitude, dans son désespoir et dans sa haine, Sade en prison trouve dans l'écriture une forme d'exutoire, et au milieu des années 1780, produit un texte, Les Cent Vingt Journées de Sodome, présenté par son auteur comme "le récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe".
Marc Hersant observe dans ce qui a été écrit par Sade entre 1777 et 1790 une progressive transformation du rapport de l'homme au langage et aux autres, transformation liée à l'expérience carcérale et qui aboutit à la possibilité d'un texte comme les Cent Vingt Journées. Nous avons en effet, pour essayer de comprendre ce qui s'est modifié en Sade pendant ces années, l'inestimable trésor de ses lettres de prisonniers, de ses notes et de ses cahiers.
Or, les écrits non littéraires de Sade n'ont guère retenu l'attention au-delà de leur instrumentalisation biographique ou mythologique, et ont nourri de Sade une image plus qu'ils n'ont servi à la compréhension de ses écrits les plus importants. Leur rôle dans ce que nous appelons l'oeuvre de Sade n'a pas été examiné, jusqu'à présent, avec l'attention qu'il mérite.
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