Genèse de l'impur. L'écriture carcérale du marquis de Sade (1777-1790)
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages512
- FormatePub
- ISBN978-2-200-63298-4
- EAN9782200632984
- Date de parution08/09/2021
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille9 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
Dans la mythologie littéraire, Sade est, avec Genet, l'écrivain prisonnier par excellence, dont l'ouvre, comme une plante vénéneuse, n'aurait pu s'épanouir ailleurs qu'entre les murs d'une cellule... Macérant dans sa solitude, dans son désespoir et dans sa haine, Sade en prison trouve dans l'écriture une forme d'exutoire, et au milieu des années 1780, produit un texte, Les Cent Vingt Journées de Sodome, qui a eu longtemps la réputation d'être « le récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe ».
Marc Hersant observe dans ce qui a été écrit par Sade entre 1777 et 1790 une progressive transformation du rapport de l'homme au langage et aux autres, transformation liée à l'expérience carcérale et qui aboutit à la possibilité d'un texte comme les Cent Vingt Journées. Nous avons, pour essayer de comprendre ce qui s'est modifié en Sade pendant ces années, l'inestimable trésor de ses lettres de prisonniers, de ses notes et de ses cahiers.
Or, les écrits non littéraires de Sade, dont on cite d'ailleurs presque toujours les mêmes passages, n'ont guère retenu l'attention au-delà de leur instrumentalisation biographique ou mythologique, et ont nourri de Sade une image plus qu'ils n'ont servi à la compréhension de ses écrits les plus importants. Leur rôle dans ce que nous appelons l'ouvre de Sade n'a pas été examiné, jusqu'à présent, avec l'attention qu'il mérite.
C'est là tout l'objet de cette immersion passionnante dans le mythe sadien revu et corrigé à l'aune de ce matériau inédit.
Marc Hersant observe dans ce qui a été écrit par Sade entre 1777 et 1790 une progressive transformation du rapport de l'homme au langage et aux autres, transformation liée à l'expérience carcérale et qui aboutit à la possibilité d'un texte comme les Cent Vingt Journées. Nous avons, pour essayer de comprendre ce qui s'est modifié en Sade pendant ces années, l'inestimable trésor de ses lettres de prisonniers, de ses notes et de ses cahiers.
Or, les écrits non littéraires de Sade, dont on cite d'ailleurs presque toujours les mêmes passages, n'ont guère retenu l'attention au-delà de leur instrumentalisation biographique ou mythologique, et ont nourri de Sade une image plus qu'ils n'ont servi à la compréhension de ses écrits les plus importants. Leur rôle dans ce que nous appelons l'ouvre de Sade n'a pas été examiné, jusqu'à présent, avec l'attention qu'il mérite.
C'est là tout l'objet de cette immersion passionnante dans le mythe sadien revu et corrigé à l'aune de ce matériau inédit.
Dans la mythologie littéraire, Sade est, avec Genet, l'écrivain prisonnier par excellence, dont l'ouvre, comme une plante vénéneuse, n'aurait pu s'épanouir ailleurs qu'entre les murs d'une cellule... Macérant dans sa solitude, dans son désespoir et dans sa haine, Sade en prison trouve dans l'écriture une forme d'exutoire, et au milieu des années 1780, produit un texte, Les Cent Vingt Journées de Sodome, qui a eu longtemps la réputation d'être « le récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe ».
Marc Hersant observe dans ce qui a été écrit par Sade entre 1777 et 1790 une progressive transformation du rapport de l'homme au langage et aux autres, transformation liée à l'expérience carcérale et qui aboutit à la possibilité d'un texte comme les Cent Vingt Journées. Nous avons, pour essayer de comprendre ce qui s'est modifié en Sade pendant ces années, l'inestimable trésor de ses lettres de prisonniers, de ses notes et de ses cahiers.
Or, les écrits non littéraires de Sade, dont on cite d'ailleurs presque toujours les mêmes passages, n'ont guère retenu l'attention au-delà de leur instrumentalisation biographique ou mythologique, et ont nourri de Sade une image plus qu'ils n'ont servi à la compréhension de ses écrits les plus importants. Leur rôle dans ce que nous appelons l'ouvre de Sade n'a pas été examiné, jusqu'à présent, avec l'attention qu'il mérite.
C'est là tout l'objet de cette immersion passionnante dans le mythe sadien revu et corrigé à l'aune de ce matériau inédit.
Marc Hersant observe dans ce qui a été écrit par Sade entre 1777 et 1790 une progressive transformation du rapport de l'homme au langage et aux autres, transformation liée à l'expérience carcérale et qui aboutit à la possibilité d'un texte comme les Cent Vingt Journées. Nous avons, pour essayer de comprendre ce qui s'est modifié en Sade pendant ces années, l'inestimable trésor de ses lettres de prisonniers, de ses notes et de ses cahiers.
Or, les écrits non littéraires de Sade, dont on cite d'ailleurs presque toujours les mêmes passages, n'ont guère retenu l'attention au-delà de leur instrumentalisation biographique ou mythologique, et ont nourri de Sade une image plus qu'ils n'ont servi à la compréhension de ses écrits les plus importants. Leur rôle dans ce que nous appelons l'ouvre de Sade n'a pas été examiné, jusqu'à présent, avec l'attention qu'il mérite.
C'est là tout l'objet de cette immersion passionnante dans le mythe sadien revu et corrigé à l'aune de ce matériau inédit.