Gaston Miron. Tel un naufragé
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- Nombre de pages301
- PrésentationBroché
- Poids0.38 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-84840-018-1
- EAN9782848400181
- Date de parution01/10/2008
- CollectionLe cercle des poètes disparus
- ÉditeurAden - Bruxelles
- PréfacierJean Raymond
Résumé
Je n'ai jamais voyagé vers autre pays que toi mon pays, a pu affirmer, tout au long de sa vie le poète Gaston Miron, tant il a épouser le destin incertain du Québec. Mais rien n'est plus éloigné de sa poésie que la notion de régionalisme ou d'exotisme. Ce poète a su, à partir de ses héritages, se nourrir des grands espaces et s'ouvrir à l'universel. Intellectuel engagé, il a dénoncé la situation d'aliénation linguistique, culturelle, des canadiens français, et défendu avec passion l'existence de la langue française en terre nord américaine. En tant qu'éditeur et cofondateur de l'Hexagone, il a travaillé à l'épanouissement de la poésie québécoise contemporaine et à la reconnaissance d'une littérature autonome, mais son engagement poétique a été incontestablement sa plus grande passion. L'Homme rapaillé, son œuvre unique sans cesse reprise, reconfigurée, retrace la marche forcenée d'un poète qui se dit empêcher d'écrire, et qui s'invente tel un naufrage dans sa langue.
Je n'ai jamais voyagé vers autre pays que toi mon pays, a pu affirmer, tout au long de sa vie le poète Gaston Miron, tant il a épouser le destin incertain du Québec. Mais rien n'est plus éloigné de sa poésie que la notion de régionalisme ou d'exotisme. Ce poète a su, à partir de ses héritages, se nourrir des grands espaces et s'ouvrir à l'universel. Intellectuel engagé, il a dénoncé la situation d'aliénation linguistique, culturelle, des canadiens français, et défendu avec passion l'existence de la langue française en terre nord américaine. En tant qu'éditeur et cofondateur de l'Hexagone, il a travaillé à l'épanouissement de la poésie québécoise contemporaine et à la reconnaissance d'une littérature autonome, mais son engagement poétique a été incontestablement sa plus grande passion. L'Homme rapaillé, son œuvre unique sans cesse reprise, reconfigurée, retrace la marche forcenée d'un poète qui se dit empêcher d'écrire, et qui s'invente tel un naufrage dans sa langue.