Coup de coeur
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  • Nombre de pages265
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-07-294359-1
  • EAN9782072943591
  • Date de parution12/05/2022
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

Le jour de ses sept ans, Elizabeth a la malchance de gagner un concours de beauté. Sa mère n'a dès lors qu'une obsession : faire remonter sa fille sur la première marche du podium. Mais l'enfant ne cesse de la décevoir et chaque défaite se fait plus amère. Pour Elizabeth - grimée, manipulée, exhibée -, l'heure de la révolte est venue. Sous le soleil de Floride, qui dore les corps autant qu'il les brûle, la jeune fille décide de livrer un combat féroce pour que, enfin, sa vie lui appartienne.
Le jour de ses sept ans, Elizabeth a la malchance de gagner un concours de beauté. Sa mère n'a dès lors qu'une obsession : faire remonter sa fille sur la première marche du podium. Mais l'enfant ne cesse de la décevoir et chaque défaite se fait plus amère. Pour Elizabeth - grimée, manipulée, exhibée -, l'heure de la révolte est venue. Sous le soleil de Floride, qui dore les corps autant qu'il les brûle, la jeune fille décide de livrer un combat féroce pour que, enfin, sa vie lui appartienne.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Virginie B. - 10Decitre Annemasse
4/5
La beauté comme une fatalité
Elisabeth est brillante et jolie mais pour sa mère , elle est seulement jolie. Alors pour l'anniversaire de ses 7 ans, elle lui offre l'inscription à un concours de mini-miss si nombreux aux USA et en particulier en Floride. Ce qui est au départ un amusement va vite devenir un cauchemar. Olivier Bourdeaut, par la voix de la petite fille qui va grandir , dénonce la commercialisation des corps des enfants comme des adultes. Elisabeth, traumatisée par son enfance ,va se servir de son corps comme une arme, une arme fatale.
Elisabeth est brillante et jolie mais pour sa mère , elle est seulement jolie. Alors pour l'anniversaire de ses 7 ans, elle lui offre l'inscription à un concours de mini-miss si nombreux aux USA et en particulier en Floride. Ce qui est au départ un amusement va vite devenir un cauchemar. Olivier Bourdeaut, par la voix de la petite fille qui va grandir , dénonce la commercialisation des corps des enfants comme des adultes. Elisabeth, traumatisée par son enfance ,va se servir de son corps comme une arme, une arme fatale.
Patricia BeaujardDecitre Confluence
5/5
Qui veut jouer à la poupée ?
Dans ce roman parodique, Olivier Bourdeaut parle du vice, de la folie furieuse , de la perversité de ces parents qui font des enfants pour assouvir leur soif d'idéal. Olivier Bourdeaut parle du besoin narcissique, de notre société qui prêche la beauté, le culte du body au détriment de l'intelligence. Un roman qui dénonce et qui vous prend aux tripes . Si Miami Beach est un cliché, notre société a du soucis à se faire... Et vous quelle place accordez vous à votre intelligence et à votre apparence ? Sortez vos balances, on va se peser pour voir...
Dans ce roman parodique, Olivier Bourdeaut parle du vice, de la folie furieuse , de la perversité de ces parents qui font des enfants pour assouvir leur soif d'idéal. Olivier Bourdeaut parle du besoin narcissique, de notre société qui prêche la beauté, le culte du body au détriment de l'intelligence. Un roman qui dénonce et qui vous prend aux tripes . Si Miami Beach est un cliché, notre société a du soucis à se faire... Et vous quelle place accordez vous à votre intelligence et à votre apparence ? Sortez vos balances, on va se peser pour voir...
  • corps
  • Anorexie
  • apparence
  • boulimie
  • Bodybuilding

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Terriblement féroce
Pour ses sept ans, la petite Américaine Elizabeth reçoit un cadeau dont elle ignore encore le poison. En lui offrant une robe de princesse et en l’inscrivant à son premier concours de mini-miss, sa mère vient de faire d’elle une jolie poupée qui lui fera vite oublier la véritable fillette. Devenue le jouet d’une mère bientôt obsédée par la course au podium, outrageusement transformée en infantile Lolita, Elizabeth ne tarde pas à réaliser que l’amour maternel ne tient plus qu’à ses performances lors de ses exhibitions. Elle croira trouver le moyen de s’échapper, mais, sa vie durant, ne connaîtra plus que haine et désir de revanche. Ce corps qu’elle déteste désormais, elle va s’en occuper à sa façon… L’histoire d’Elizabeth est d’abord celle de ces enfants qui, investis malgré eux de la réalisation par substitution des rêves de leurs parents, sont poussés sans limite vers l’atteinte d’une performance qui dévore leur existence, dans le culte d’une passion que souvent ils ne partagent pas eux-mêmes. Circonstance aggravante, la prouesse attendue d’Elizabeth est directement liée à son apparence, à laquelle elle se voit bientôt réduite, pour le grand préjudice de sa construction psychique. Forcée dans une image artificielle et réductrice d’elle-même, hypersexualisée avant l’âge, l’enfant se retrouve non seulement dépossédée de son existence, mais aussi de son corps et de sa personnalité. Quand elle ne parvient pas sur la plus haute marche de ses podiums, c’est tout son être qui est marqué du sceau de l‘échec et de la déception de ses parents. Rédigé du point de vue d’Elizabeth, le texte n’est que rage, haine et rancoeur. Et puisque c’est son corps qui alimente les fantasmes de cette mère qu’elle déteste de toute son âme, c’est à lui que l’adolescente, puis la jeune femme, va n’avoir de cesse de s’en prendre, dans un processus d’auto-destruction qui l’aspire irrésistiblement. Paradoxalement, ou peut-être fatalement, c’est encore à un autre culte de l’apparence qu’elle va finir par s’adonner, sculptant dangereusement ses muscles en vue d’une nouvelle compétition, culturiste cette fois, à grands coups de souffrance physique et de produits anabolisants. Immensément crédible – j’ai retrouvé la rage et le trou noir intérieur qu’André Agassi, ce champion qui déteste le tennis, dévoile dans sa biographie « Open » -, le récit envoie ses phrases courtes comme une volée de bois vert, dans un crépitement de haine de soi assorti d’acides sarcasmes. Olivier Bourdeaut réussit un roman d’une terrible férocité, totalement aux antipodes de son si poétique succès « En attendant Bojangles ».
Pour ses sept ans, la petite Américaine Elizabeth reçoit un cadeau dont elle ignore encore le poison. En lui offrant une robe de princesse et en l’inscrivant à son premier concours de mini-miss, sa mère vient de faire d’elle une jolie poupée qui lui fera vite oublier la véritable fillette. Devenue le jouet d’une mère bientôt obsédée par la course au podium, outrageusement transformée en infantile Lolita, Elizabeth ne tarde pas à réaliser que l’amour maternel ne tient plus qu’à ses performances lors de ses exhibitions. Elle croira trouver le moyen de s’échapper, mais, sa vie durant, ne connaîtra plus que haine et désir de revanche. Ce corps qu’elle déteste désormais, elle va s’en occuper à sa façon… L’histoire d’Elizabeth est d’abord celle de ces enfants qui, investis malgré eux de la réalisation par substitution des rêves de leurs parents, sont poussés sans limite vers l’atteinte d’une performance qui dévore leur existence, dans le culte d’une passion que souvent ils ne partagent pas eux-mêmes. Circonstance aggravante, la prouesse attendue d’Elizabeth est directement liée à son apparence, à laquelle elle se voit bientôt réduite, pour le grand préjudice de sa construction psychique. Forcée dans une image artificielle et réductrice d’elle-même, hypersexualisée avant l’âge, l’enfant se retrouve non seulement dépossédée de son existence, mais aussi de son corps et de sa personnalité. Quand elle ne parvient pas sur la plus haute marche de ses podiums, c’est tout son être qui est marqué du sceau de l‘échec et de la déception de ses parents. Rédigé du point de vue d’Elizabeth, le texte n’est que rage, haine et rancoeur. Et puisque c’est son corps qui alimente les fantasmes de cette mère qu’elle déteste de toute son âme, c’est à lui que l’adolescente, puis la jeune femme, va n’avoir de cesse de s’en prendre, dans un processus d’auto-destruction qui l’aspire irrésistiblement. Paradoxalement, ou peut-être fatalement, c’est encore à un autre culte de l’apparence qu’elle va finir par s’adonner, sculptant dangereusement ses muscles en vue d’une nouvelle compétition, culturiste cette fois, à grands coups de souffrance physique et de produits anabolisants. Immensément crédible – j’ai retrouvé la rage et le trou noir intérieur qu’André Agassi, ce champion qui déteste le tennis, dévoile dans sa biographie « Open » -, le récit envoie ses phrases courtes comme une volée de bois vert, dans un crépitement de haine de soi assorti d’acides sarcasmes. Olivier Bourdeaut réussit un roman d’une terrible férocité, totalement aux antipodes de son si poétique succès « En attendant Bojangles ».
c'est l'histoire d'un corps...
Florida, c’est l’histoire d’un corps. Celui d’une fillette poussée par sa mère dans les concours de mini-miss. Tenue de princesse, maquillage et chorégraphies deviennent le rendez-vous hebdomadaire d’Elizabeth à partir de son septième anniversaire. Et puis Elizabeth en a eu marre de ces podiums ratés, de la déception de sa mère, des regards qui la jugeaient. Elizabeth a repris le contrôle de son corps. Un roman dérangeant, troublant, qui porte un regard sur la place du corps et de son jugement dans la société. Entre physique et morale, entre construction et destruction, Olivier Bourdeaut nous entraine dans l’évolution de cette enfant. Au gré de sa plume, nous suivons la vie de ce corps qui se cherche. Un roman sensible et cru.
Florida, c’est l’histoire d’un corps. Celui d’une fillette poussée par sa mère dans les concours de mini-miss. Tenue de princesse, maquillage et chorégraphies deviennent le rendez-vous hebdomadaire d’Elizabeth à partir de son septième anniversaire. Et puis Elizabeth en a eu marre de ces podiums ratés, de la déception de sa mère, des regards qui la jugeaient. Elizabeth a repris le contrôle de son corps. Un roman dérangeant, troublant, qui porte un regard sur la place du corps et de son jugement dans la société. Entre physique et morale, entre construction et destruction, Olivier Bourdeaut nous entraine dans l’évolution de cette enfant. Au gré de sa plume, nous suivons la vie de ce corps qui se cherche. Un roman sensible et cru.
Une fin électrique
Elizabeth est une poupée modelée par sa mère. A l’âge de sept ans, elle participe à son premier concours de beauté : elle gagne, pour son plus grand malheur. Celle que la petite fille surnomme la Reine-Mère n’a plus qu’une obsession : réitérer l’exploit. Pour cela, elle est prête à tout faire subir au corps de sa fille et n’a plus de limite : épilation, faux cils, répétitions après les devoirs, etc. La mère ne vit que pour les samedis, l’école ne doit pas empiéter sur ce qui compte vraiment pour elle : les concours de mini-Miss. Elle dit à sa fille qu’elle « est très belle, et pas trop bête ». Mais Elizabeth termine toujours deuxième ou troisième, aussi, les artifices sont multipliés. La pauvre petite ne peut espérer aucune aide de son père, qu’elle appelle le Valet. Celui-ci est bien heureux d’avoir sa tranquillité. A douze ans, Elizabeth dit « stop », mais elle n’est pas entendue. Aussi, elle prend sa mère à son propre jeu. Après un esclandre sur scène, elle décide d’utiliser son corps pour dire « non ». Elle le détruit jusqu’à le métamorphoser. Les sucreries deviennent ses alliées. Un jour, elle comprend que c’est, aussi à elle, qu’elle fait du mal et elle décide de se réapproprier son apparence. Hélas, une fois encore, elle vit une désillusion à ce sujet. C’est alors que son corps devient, selon elle, un vecteur de vengeance. Elle se consacre au body-building, jusqu’à l’obsession. Elle n’a pas conscience d’être instrumentalisée. Le corps d’Elizabeth a été le lien entre sa mère et elle, ensuite il est devenu objet de rejet, puis de désir et enfin de vengeance. La première partie m’a beaucoup touchée. J’ai eu mal pour cette petite fille, qui ne peut pas vivre son enfance et qui est utilisée par celle qui est censée la protéger. Lors des passages, pendant lesquels elle raconte de quelle manière elle a modelé son corps, j’ai un peu moins aimé la narration. Cependant, j’ai été sensible aux messages. Elizabeth se trompe elle-même, elle a la sensation de maîtriser sa vie. Le fond m’a plu, d’autant plus qu’il prépare à la chute, que j’ai beaucoup aimée. Ce roman égratigne, il est rempli de cynisme et je n’avais qu’une envie, c’était que la petite Elizabeth puisse enfin éclore, qu’elle s’aime pour ce qu’elle est à l’intérieur, et cesse son combat avec son enveloppe extérieure. L’an dernier, j’avais lu En attendant Bojangles. Je ne l’avais pas chroniqué, car je n’avais pas réussi à analyser mon ressenti. Je l’avais bien aimé, mais un détail de la fin m’avait refroidie. Je n’ai pas cette sensation à la lecture de Florida, au contraire, j’ai adoré cette fin… électrique.
Elizabeth est une poupée modelée par sa mère. A l’âge de sept ans, elle participe à son premier concours de beauté : elle gagne, pour son plus grand malheur. Celle que la petite fille surnomme la Reine-Mère n’a plus qu’une obsession : réitérer l’exploit. Pour cela, elle est prête à tout faire subir au corps de sa fille et n’a plus de limite : épilation, faux cils, répétitions après les devoirs, etc. La mère ne vit que pour les samedis, l’école ne doit pas empiéter sur ce qui compte vraiment pour elle : les concours de mini-Miss. Elle dit à sa fille qu’elle « est très belle, et pas trop bête ». Mais Elizabeth termine toujours deuxième ou troisième, aussi, les artifices sont multipliés. La pauvre petite ne peut espérer aucune aide de son père, qu’elle appelle le Valet. Celui-ci est bien heureux d’avoir sa tranquillité. A douze ans, Elizabeth dit « stop », mais elle n’est pas entendue. Aussi, elle prend sa mère à son propre jeu. Après un esclandre sur scène, elle décide d’utiliser son corps pour dire « non ». Elle le détruit jusqu’à le métamorphoser. Les sucreries deviennent ses alliées. Un jour, elle comprend que c’est, aussi à elle, qu’elle fait du mal et elle décide de se réapproprier son apparence. Hélas, une fois encore, elle vit une désillusion à ce sujet. C’est alors que son corps devient, selon elle, un vecteur de vengeance. Elle se consacre au body-building, jusqu’à l’obsession. Elle n’a pas conscience d’être instrumentalisée. Le corps d’Elizabeth a été le lien entre sa mère et elle, ensuite il est devenu objet de rejet, puis de désir et enfin de vengeance. La première partie m’a beaucoup touchée. J’ai eu mal pour cette petite fille, qui ne peut pas vivre son enfance et qui est utilisée par celle qui est censée la protéger. Lors des passages, pendant lesquels elle raconte de quelle manière elle a modelé son corps, j’ai un peu moins aimé la narration. Cependant, j’ai été sensible aux messages. Elizabeth se trompe elle-même, elle a la sensation de maîtriser sa vie. Le fond m’a plu, d’autant plus qu’il prépare à la chute, que j’ai beaucoup aimée. Ce roman égratigne, il est rempli de cynisme et je n’avais qu’une envie, c’était que la petite Elizabeth puisse enfin éclore, qu’elle s’aime pour ce qu’elle est à l’intérieur, et cesse son combat avec son enveloppe extérieure. L’an dernier, j’avais lu En attendant Bojangles. Je ne l’avais pas chroniqué, car je n’avais pas réussi à analyser mon ressenti. Je l’avais bien aimé, mais un détail de la fin m’avait refroidie. Je n’ai pas cette sensation à la lecture de Florida, au contraire, j’ai adoré cette fin… électrique.
En attendant Bojangles
4.5/5
4.5/5
Olivier Bourdeaut
E-book
6,49 €
Florida
4.3/5
4/5
Olivier Bourdeaut
E-book
7,99 €
Développement personnel
4/5
Olivier Bourdeaut
E-book
11,99 €
Pactum salis
3.6/5
3/5
Olivier Bourdeaut
E-book
7,49 €
Pactum salis
3.6/5
3/5
Olivier Bourdeaut
Poche
8,50 €
En attendant Bojangles
4/5
Ingrid Chabbert, Carole Maurel
E-book
9,99 €
Florida
4.3/5
4/5
Olivier Bourdeaut
Grand Format
10,45 €