Lucien d'AZAY, né en 1966, est écrivain et traducteur de l'anglais et de l'italien au français. Il a notamment publié aux Belles Lettres Keats, keepsake (2014), Trois excentriques anglais (2011) (Prix de la Revue des Deux Mondes 2012) et Le Faussaire et son double, vie de Thomas Chatterton (2009), ainsi que Sur les Chemins de Palmyre (La Table Ronde, 2012).
Florence
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- Nombre de pages125
- PrésentationBroché
- Poids0.115 kg
- Dimensions10,6 cm × 19,5 cm × 1,2 cm
- ISBN2-84158-125-X
- EAN9782841581252
- Date de parution17/06/1999
- ÉditeurClimats (editions)
Résumé
Je vis à Venise depuis bientôt quatre ans et je ne laisse pas que de rêver à Florence. Il n'est pas question pour moi de partir ni de bouleverser cette attraction ambivalente ; ces deux villes me sont nécessaires, et c'est seulement dans la mesure où je leur échappe en partie que je parviens à les aimer.
On comprend dès lors qu'il ne s'agit ici que d'une affaire de sentiments. D'aucuns craindraient que leur style s'en ressente ; mais pour moi, dont le style reste à faire, je m'en soucie peu et me dis que l'impressionnisme me va bien au teint. Ce n'est pas un essai impartial qu'on va lire, mais un récit au sens exact et limité du terme, où des souvenirs, à force d'être ressassés, se métamorphosent quelquefois en idées. Il y a tout lieu de croire qu'on appellera cela de la littérature, mais je ne m'en plaindrai pas, car je tiens davantage au rêve qu'à la réalité.
Je vis à Venise depuis bientôt quatre ans et je ne laisse pas que de rêver à Florence. Il n'est pas question pour moi de partir ni de bouleverser cette attraction ambivalente ; ces deux villes me sont nécessaires, et c'est seulement dans la mesure où je leur échappe en partie que je parviens à les aimer.
On comprend dès lors qu'il ne s'agit ici que d'une affaire de sentiments. D'aucuns craindraient que leur style s'en ressente ; mais pour moi, dont le style reste à faire, je m'en soucie peu et me dis que l'impressionnisme me va bien au teint. Ce n'est pas un essai impartial qu'on va lire, mais un récit au sens exact et limité du terme, où des souvenirs, à force d'être ressassés, se métamorphosent quelquefois en idées. Il y a tout lieu de croire qu'on appellera cela de la littérature, mais je ne m'en plaindrai pas, car je tiens davantage au rêve qu'à la réalité.