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"Fin(s) du monde" est le recueil qui couronne l'oeuvre poétique de Roger Parsemain Une langue précise autant qu'inventive, un lyrisme tout en retenue, font de ce livre le porte-voix d'une veine créatrice majeure dans la Caraïbe d'aujourd'hui. Roger Parsemain célèbre l'Ile et la questionne. Martinique bien réelle ou île intérieure du créateur, l'Ile est soumise au verdict du temps qui passe. Ici, "je" est un point au centre du monde et du temps, une certitude filant dans la galaxie des possibles, consciente de sa fin inéluctable comme de sa singularité.
Quatre parties composent le recueil : " En vrac", "Aux bouts de l'eau rusée", "Ce qui reste sous les arbres de l'avenue" et "Quant à je (... epitaphia mia...)". Des peintures de Valérie John ouvrent chacune d'elles. "Ecritures liminaires" selon leur titre, elles sont comme l'écho anticipé des poèmes.