Figures mythiques et types romanesques. Essai sur les enjeux d'une sociologie du roman
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages458
- PrésentationBroché
- Poids0.63 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
- ISBN2-7475-4634-9
- EAN9782747546348
- Date de parution01/06/2003
- CollectionLogiques sociales
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Quelle place notre modernité désenchantée laisse-t-elle à la mythologie et aux rites ? S'appuyant sur des études concrètes (le rôle des symboles en politique, le hasard dans le jeu, les rituels amoureux, le prétendu symbolisme du Coca Cola, etc.), cet essai analyse le statut contemporain de la pensée mythique et symbolique puis en dénonce les exploitations illégitimes. Afin de confirmer la pérennité de la mythologie, il la confronte alors au roman, véhicule moderne de sa transmission. Une genèse du genre romanesque fonde l'existence de deux types littéraires référés à des besoins distincts : le roman réputé classique répond au désir de représentation des conflits et déceptions propres à l'évolution des temps modernes ; les romans d'aventures, policiers, etc., au contraire, reprennent en les travestissant les figures mythiques atemporelles pour satisfaire aux fantasmes d'un monde prévisible. Cette opposition résout une double difficulté : fonder objectivement la différence entre les types littéraires; réconcilier les sociologues (étrangers à la mythologie) et les anthropologues (assimilant structures mythiques et romanesques). L'étude de la mythologie devient ainsi l'outil d'une sociologie du roman.
Quelle place notre modernité désenchantée laisse-t-elle à la mythologie et aux rites ? S'appuyant sur des études concrètes (le rôle des symboles en politique, le hasard dans le jeu, les rituels amoureux, le prétendu symbolisme du Coca Cola, etc.), cet essai analyse le statut contemporain de la pensée mythique et symbolique puis en dénonce les exploitations illégitimes. Afin de confirmer la pérennité de la mythologie, il la confronte alors au roman, véhicule moderne de sa transmission. Une genèse du genre romanesque fonde l'existence de deux types littéraires référés à des besoins distincts : le roman réputé classique répond au désir de représentation des conflits et déceptions propres à l'évolution des temps modernes ; les romans d'aventures, policiers, etc., au contraire, reprennent en les travestissant les figures mythiques atemporelles pour satisfaire aux fantasmes d'un monde prévisible. Cette opposition résout une double difficulté : fonder objectivement la différence entre les types littéraires; réconcilier les sociologues (étrangers à la mythologie) et les anthropologues (assimilant structures mythiques et romanesques). L'étude de la mythologie devient ainsi l'outil d'une sociologie du roman.