Après " A défaut d'Amérique ", Carole Zalberg nous revient avec un très court texte diablement inspiré. C"est le cinglant monologue d'un pére réchappé d'un charnier en Afrique. Il raconte son périple pour venir jusqu'à chez nous, accompagné de sa fille encore tout bébé. La traque dans son pays, la traversée de la mer, l'arrivée dans un centre de rétention puis son installation en France, pays étranger.
Un parcours classique donc, souvent raconté ailleurs. Mais ici, l'écriture toute en intensité, transcende le récit.
Ce petit roman vous transperce comme une évidence, constat impitoyable d'un monde qui n'est pas fait pour tout le monde, où la barbarie sous toutes ses formes guette les plus faibles. De la violence physique de son pays de départ à la violence morale et quotidienne dans son pays d'exil, cet homme, pourtant honnête et courageux, voit ses pauvres espérances d'une toute petite vie meilleure anéanties par des sociétés pleines de préjugées et d'indifférence. 70 pages suffisent à une formidable écrivaine pour exprimer les plaies béantes d'un monde de plus en plus fou.
Après " A défaut d'Amérique ", Carole Zalberg nous revient avec un très court texte diablement inspiré. C"est le cinglant monologue d'un pére réchappé d'un charnier en Afrique. Il raconte son périple pour venir jusqu'à chez nous, accompagné de sa fille encore tout bébé. La traque dans son pays, la traversée de la mer, l'arrivée dans un centre de rétention puis son installation en France, pays étranger.
Un parcours classique donc, souvent raconté ailleurs. Mais ici, l'écriture toute en intensité, transcende le récit.
Ce petit roman vous transperce comme une évidence, constat impitoyable d'un monde qui n'est pas fait pour tout le monde, où la barbarie sous toutes ses formes guette les plus faibles. De la violence physique de son pays de départ à la violence morale et quotidienne dans son pays d'exil, cet homme, pourtant honnête et courageux, voit ses pauvres espérances d'une toute petite vie meilleure anéanties par des sociétés pleines de préjugées et d'indifférence. 70 pages suffisent à une formidable écrivaine pour exprimer les plaies béantes d'un monde de plus en plus fou.