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A l'heure où divers discours suggèrent un "retour du féminin", et alors que certains suggèrent que ce "féminin" de l'Etre relève d'une forme spécifique d'amour érotique, la philosophie académique est amenée à se positionner. Dans quelle mesure peut-on affirmer que le rapport de la femme au monde, au corps, à l'amour, à la spiritualité, à la vérité ou à la sagesse diffère de celui de l'homme ? Et si parler d'une essence du féminin ou de la femme peut faire sens, pour nous, aujourd'hui, que risque une philosophie académique (héritière d'habitudes épistémologiques culturellement patriarcales) à penser une sagesse proprement féminine ? A quoi pourrait ressembler une philosophie qui reconnaîtrait une spécificité au féminin ? Une éro-sophie est-elle concevable ? L'arrivée des femmes en philosophie doit-elle se traduire par une féminisation de la philosophie ? Par une masculinisation de la féminité ? La philosophie est-elle, au contraire, libre de toute appartenance de genre ? La richesse du dialogue transdisciplinaire permet de dégager quelques enjeux éthiques, sociologiques, épistémologiques et ontologiques liés à la question : Quid de la "femme" et du "féminin" ?