Les philosophes aussi ont leur religion. L'art rend irréfutable cette religion implicite qui accompagne nécessairement nos perceptions, en renforçant chez le spectateur ou l'auditeur de bonne volonté l'intuition de la présence. On peut voir à l'oeuvre la création, voire la prétendument " imperceptible " présence du créateur. Les tendances nominalistes de notre époque finissent par faire rejeter dans l'abstraction toujours plus d'entités, plus rien n'étant à la limite susceptible d'être un individu, donc d'être réel.
On peut d'autant plus aimer le choc des bruits, des " monstres " ; ils montrent à chaque fois que le monde connaît le prodige, les interventions créatrices du dieu de la nature, et celles de l'homme. L'apparition du beau est-elle insaisissable, ou y a-t-il une harmonie possible entre l'âme humaine et le dieu de la religion naturelle ?
Les philosophes aussi ont leur religion. L'art rend irréfutable cette religion implicite qui accompagne nécessairement nos perceptions, en renforçant chez le spectateur ou l'auditeur de bonne volonté l'intuition de la présence. On peut voir à l'oeuvre la création, voire la prétendument " imperceptible " présence du créateur. Les tendances nominalistes de notre époque finissent par faire rejeter dans l'abstraction toujours plus d'entités, plus rien n'étant à la limite susceptible d'être un individu, donc d'être réel.
On peut d'autant plus aimer le choc des bruits, des " monstres " ; ils montrent à chaque fois que le monde connaît le prodige, les interventions créatrices du dieu de la nature, et celles de l'homme. L'apparition du beau est-elle insaisissable, ou y a-t-il une harmonie possible entre l'âme humaine et le dieu de la religion naturelle ?