"À une époque où la politique comprise comme condition de la coexistence humaine, du vivre ensemble humain, semble avoir perdu tout crédit, l’unique manière de la penser à nouveau réside peut-être dans cet étrange être morts ensemble parce qu’ensemble nous avons vécu la mort d’autrui". C’est pour avoir été confronté aux images des disparus du 11-Septembre, et à l’expérience traumatisante qu’elles ont suscitée, que Mauro Carbone a envisagé cet essai.
En considérant tout d’abord que le 11-Septembre a été, immédiatement, l’événement le plus vu de l’histoire humaine, et que nous avons tous été exposés à la puissance inhérente de ces images : celle qui nous a contraints au rôle de témoins simultanés de la mort d’autrui.
"À une époque où la politique comprise comme condition de la coexistence humaine, du vivre ensemble humain, semble avoir perdu tout crédit, l’unique manière de la penser à nouveau réside peut-être dans cet étrange être morts ensemble parce qu’ensemble nous avons vécu la mort d’autrui". C’est pour avoir été confronté aux images des disparus du 11-Septembre, et à l’expérience traumatisante qu’elles ont suscitée, que Mauro Carbone a envisagé cet essai.
En considérant tout d’abord que le 11-Septembre a été, immédiatement, l’événement le plus vu de l’histoire humaine, et que nous avons tous été exposés à la puissance inhérente de ces images : celle qui nous a contraints au rôle de témoins simultanés de la mort d’autrui.