Essai sur une nouvelle conception de la nationalité

Par : Amélie Dionisi-Peyrusse

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  • Nombre de pages436
  • PrésentationBroché
  • Poids0.775 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-85623-148-7
  • EAN9782856231487
  • Date de parution27/05/2008
  • CollectionDoctorat & Notariat
  • ÉditeurDefrénois
  • PréfacierPatrick Courbe

Résumé

La nationalité traverse une véritable crise. Ses effets sont amplement réduits, en raison notamment de la concurrence d'autres liens d'appartenance collective. Ces phénomènes pourraient conduire à vider la nationalité de son contenu. Pourtant, à l'examen, il apparaît que la disparition de la nationalité n'est pas souhaitable. De plus, les droits traditionnellement conditionnés par la nationalité dépendent toujours de la démonstration d'un lien entre la personne et l'État. C'est la capacité de la nationalité à constituer ce lien qui est contestée. Le maintien du principe traditionnel de détermination politique et souveraine de la nationalité par les États semble être la cause de cette dévalorisation de la notion. Il est donc nécessaire de revoir la question de la détermination de la nationalité, en particulier à la lumière du développement du droit international et de l'évolution de la relation personne-État. En effet, la nationalité est au cœur de cette relation et celle-ci a profondément évolué depuis un demi-siècle. Il convient aujourd'hui d'en prendre toute la mesure en droit de la nationalité. L'adoption d'une conception objective de la nationalité pourrait le permettre. Une telle évolution est déjà perceptible en droit positif, mais il reste à en préciser les contours. Elle permet d'envisager sous un nouveau jour les rapports de la nationalité avec les droits fondamentaux de la personne. La conception objective de la nationalité autorise également à réévaluer la condition de nationalité pour l'octroi de certains droits et elle pourrait permettre de maintenir le principe de soumission du statut personnel à la loi nationale.
La nationalité traverse une véritable crise. Ses effets sont amplement réduits, en raison notamment de la concurrence d'autres liens d'appartenance collective. Ces phénomènes pourraient conduire à vider la nationalité de son contenu. Pourtant, à l'examen, il apparaît que la disparition de la nationalité n'est pas souhaitable. De plus, les droits traditionnellement conditionnés par la nationalité dépendent toujours de la démonstration d'un lien entre la personne et l'État. C'est la capacité de la nationalité à constituer ce lien qui est contestée. Le maintien du principe traditionnel de détermination politique et souveraine de la nationalité par les États semble être la cause de cette dévalorisation de la notion. Il est donc nécessaire de revoir la question de la détermination de la nationalité, en particulier à la lumière du développement du droit international et de l'évolution de la relation personne-État. En effet, la nationalité est au cœur de cette relation et celle-ci a profondément évolué depuis un demi-siècle. Il convient aujourd'hui d'en prendre toute la mesure en droit de la nationalité. L'adoption d'une conception objective de la nationalité pourrait le permettre. Une telle évolution est déjà perceptible en droit positif, mais il reste à en préciser les contours. Elle permet d'envisager sous un nouveau jour les rapports de la nationalité avec les droits fondamentaux de la personne. La conception objective de la nationalité autorise également à réévaluer la condition de nationalité pour l'octroi de certains droits et elle pourrait permettre de maintenir le principe de soumission du statut personnel à la loi nationale.
Droit et patrimoine
Amélie Dionisi-Peyrusse, Benoît Jean-Antoine
25,00 €