Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le premier ouvrage de cette nouvelle collection se veut témoignage sur la société kanak de la décennie 1850 avant que la colonisation ne commence...
Lire la suite
Le premier ouvrage de cette nouvelle collection se veut témoignage sur la société kanak de la décennie 1850 avant que la colonisation ne commence réellement son œuvre de destruction de pans entiers de ce qu'il convient aujourd'hui d'appeler " la coutume ". Les sociétés premières n'étaient donc pas des sociétés immobiles et le regard à la fois paternaliste et humaniste de ces deux chirurgiens de marine nous dévoile une société jeune, turbulente et guerrière, où les hiérarchies sont fortes et où les tabous sont omniprésents. Loin de prendre les descriptions de Deplanche et Vieillard au premier degré, le lecteur curieux découvrira tout autant le regard de l'Occidental sur l'autre qu'un certain nombre de données sur une société insulaire longtemps isolée. Quant au lecteur averti, il trouvera ici nombre d'exemples qui corroborent aussi bien les correspondances des premiers missionnaires que les écrits des premiers colons. Ce document nous apporte donc, avec un sens de l'observation aiguë pour l'époque, une mine d'informations sur une société océanienne d'avant-hier que l'évangélisation puis la colonisation transformèrent profondément hier.
Aujourd'hui, c'est l'ensemble de la société calédonienne qui se trouve à la croisée des chemins.