Espaces et pauvretés. La géographie interrogée

Par : Raymonde Séchet

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  • Nombre de pages213
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7384-4638-8
  • EAN9782738446381
  • Date de parution01/01/1996
  • CollectionGéographie sociale
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Plus enclins à étudier la production de richesses que ses conséquences pour les hommes, les géographes ont jusqu'à présent peu participé à la production de savoir sur la pauvreté. Après la découverte de L'Autre Amérique en 1963, les géographes américains ont apporté leur contribution à la profusion conceptuelle ambiante pour laisser penser que le milieu et la culture de pauvreté étaient constitutifs des poches de pauvreté rurales et urbaines.
Au cours de la décennie suivante, le débat social a surtout porté sur le partage des bénéfices de la croissance et la pauvreté n'a été analysée qu'indirectement à partir des bidonvilles et des taudis ou des rapports entre centres et périphéries. Les pauvres, nouveaux, plus nombreux, plus visibles dans les villes, ont peu à peu imprégné le débat politique avant de laisser place à la relégation puis à l'exclusion.
Alors que le pouvoir politique se mobilise pour l'insertion et la cohésion sociale, le territoire n'a jamais été aussi présent qu'aujourd'hui dans les dispositifs d'intervention sociale. La géographie saura-t-elle trouver dans ce contexte l'occasion d'affirmer son utilité sociale ?
Plus enclins à étudier la production de richesses que ses conséquences pour les hommes, les géographes ont jusqu'à présent peu participé à la production de savoir sur la pauvreté. Après la découverte de L'Autre Amérique en 1963, les géographes américains ont apporté leur contribution à la profusion conceptuelle ambiante pour laisser penser que le milieu et la culture de pauvreté étaient constitutifs des poches de pauvreté rurales et urbaines.
Au cours de la décennie suivante, le débat social a surtout porté sur le partage des bénéfices de la croissance et la pauvreté n'a été analysée qu'indirectement à partir des bidonvilles et des taudis ou des rapports entre centres et périphéries. Les pauvres, nouveaux, plus nombreux, plus visibles dans les villes, ont peu à peu imprégné le débat politique avant de laisser place à la relégation puis à l'exclusion.
Alors que le pouvoir politique se mobilise pour l'insertion et la cohésion sociale, le territoire n'a jamais été aussi présent qu'aujourd'hui dans les dispositifs d'intervention sociale. La géographie saura-t-elle trouver dans ce contexte l'occasion d'affirmer son utilité sociale ?
Espaces en transactions
Isabelle Garat, Djemila Zeneidi, Raymonde Séchet
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