Entretenir le feu, c'est, pour Max Alhau, convoquer les faits importants du passé, se rappeler les visages absents, "revenir vers les lieux clairs de notre enfance" , "[veiller] sur la cendre/ qui épouse le feu" . Il faut "faire face" , écrit-il, "à tout ce qui brûle la mémoire" , résister à l'oubli qui s'installe insidieusement en nous. Pour le poète, ce sont "les mots/ consignés au plus secret du silence" qui ont ce pouvoir.
EXTRAIT Quelqu'un qui rêve quelque part ne s'invente pas un destin mais contribue à engranger des paysages, des visages que le temps lui restituera. Il ne prend pas place à côté de lui mais face au monde qu'il explore la nuit venue. Tout lui sera rendu dès l'aube prochaine.
Entretenir le feu, c'est, pour Max Alhau, convoquer les faits importants du passé, se rappeler les visages absents, "revenir vers les lieux clairs de notre enfance" , "[veiller] sur la cendre/ qui épouse le feu" . Il faut "faire face" , écrit-il, "à tout ce qui brûle la mémoire" , résister à l'oubli qui s'installe insidieusement en nous. Pour le poète, ce sont "les mots/ consignés au plus secret du silence" qui ont ce pouvoir.
EXTRAIT Quelqu'un qui rêve quelque part ne s'invente pas un destin mais contribue à engranger des paysages, des visages que le temps lui restituera. Il ne prend pas place à côté de lui mais face au monde qu'il explore la nuit venue. Tout lui sera rendu dès l'aube prochaine.