Au fond des choses.
Dans les dédales de Marrakech et des années 70, abandonné par une mère qui vend ses charmes au plus offrant, un petit garçon grandit avec pour lui sa différence, son androgynie, entre un grand père athée, français et une grand mère autoritaire et musulmane. Deux figures qui se déchirent de tout ce qui les différencie.
"Entre les jambes" est une petite bombe fragmentée d'amours, de jouissances, de douleurs et de révolte.
C'est une quête d'identité, une histoire de place à trouver sur les chemins ardents de la différence.
Une histoire traversée
des rumeurs moites de la rue, de fracas silencieux et d'entre-deux qui vous enserrent comme il vous sauvent.
Le tracé est sinueux, l'espace boursouflée de regards et de renoncements, des fêlures de l'histoire comme des voiles pesant de la religion.
Huriya s'y raconte, entre deux langues, entre deux genres, comme vibrent les pulsations de la rue et ses histoires qui avalent les enfances des vernis charnels de la misère.
C'est un chant éperdu d'émancipation, torrentiel et criant de liberté, qui fait couler les ocres ivres et fiévreux des ruelles sombres de la médina de ses multiples résonances, comme il clame haut et fort l'amour des livres et de la littérature. Cette douceur que l'on transmet.
C'est bourré d'une tendresse suave, corrosive et volcanique qui écartèle les craquelures de l'intime et des corps, les faux semblants comme les tabous de toute une société.
Qu'est ce qu'il est beau ce texte, qu'est ce qu'il est fort, tenaillé entre deux rives, des portraits qu'il esquisse, traversé des effluves de tout ce qu'il remue, de ce qu'il s'y dit, de ces destinés qui s'écrivent en mosaïque écorchée, dans les traverses et la chair, les mensonges et les non-dits et les remous d'un monde fracassé d'apparences et de fractures.
Spéciale dédicace au travail photo de Malik Nejmi qui illustre si bien la couv' de toute l'épaisseur de ses nuances de grain.
ENTRE LES JAMBES...
Au fond des choses.
Dans les dédales de Marrakech et des années 70, abandonné par une mère qui vend ses charmes au plus offrant, un petit garçon grandit avec pour lui sa différence, son androgynie, entre un grand père athée, français et une grand mère autoritaire et musulmane. Deux figures qui se déchirent de tout ce qui les différencie.
"Entre les jambes" est une petite bombe fragmentée d'amours, de jouissances, de douleurs et de révolte.
C'est une quête d'identité, une histoire de place à trouver sur les chemins ardents de la différence.
Une histoire traversée des rumeurs moites de la rue, de fracas silencieux et d'entre-deux qui vous enserrent comme il vous sauvent.
Le tracé est sinueux, l'espace boursouflée de regards et de renoncements, des fêlures de l'histoire comme des voiles pesant de la religion.
Huriya s'y raconte, entre deux langues, entre deux genres, comme vibrent les pulsations de la rue et ses histoires qui avalent les enfances des vernis charnels de la misère.
C'est un chant éperdu d'émancipation, torrentiel et criant de liberté, qui fait couler les ocres ivres et fiévreux des ruelles sombres de la médina de ses multiples résonances, comme il clame haut et fort l'amour des livres et de la littérature. Cette douceur que l'on transmet.
C'est bourré d'une tendresse suave, corrosive et volcanique qui écartèle les craquelures de l'intime et des corps, les faux semblants comme les tabous de toute une société.
Qu'est ce qu'il est beau ce texte, qu'est ce qu'il est fort, tenaillé entre deux rives, des portraits qu'il esquisse, traversé des effluves de tout ce qu'il remue, de ce qu'il s'y dit, de ces destinés qui s'écrivent en mosaïque écorchée, dans les traverses et la chair, les mensonges et les non-dits et les remous d'un monde fracassé d'apparences et de fractures.
Spéciale dédicace au travail photo de Malik Nejmi qui illustre si bien la couv' de toute l'épaisseur de ses nuances de grain.