Emprunts linguistiques, empreintes culturelles. Actes de la rencontre internationale de Nicosie, 4 décembre 2004

Par : Fabienne Baider, Marilena Karyolemou, Christoph Schroeder, Marc Sourdot

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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-296-02576-9
  • EAN9782296025769
  • Date de parution01/03/2007
  • CollectionSémantiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce recueil résulte de la rencontre de chercheurs venus de pays que l'Histoire a mis directement et souvent douloureusement en contact, tels la France, le Maroc et le Liban ; l'Allemagne et la Turquie ; la Turquie et la Grèce, et Chypre. Les fruits de ce contact et la frontière de soi et de l'autre sont au cœur de son propos. Plusieurs pistes de questionnement sont ouvertes. Les pistes linguistiques interrogent l'intégration des mots turcs en langue grecque ou en langue française, celle des mots français en arabe marocain ou en arabe libanais, celle des mots arabes en français moderne. Les pistes sociolinguistiques évaluent le succès de l'intégration de la communauté turcophone en Allemagne, la survivance de la langue maronite à Chypre, la politique linguistique de la Chypre hellénophone. Comme l'écrit Monica Heller en préface, " c'est centralement par la langue que [la] négociation quotidienne des catégories sociales se construit, mais aussi parce qu'elle représente un produit de l'idéologie sous-jacente aux principes mêmes de catégorisation en jeu ". Un article conclusif sur la musique maghrébo-andalouse rappelle que d'autres formes de communication sont peut-être plus aptes que les langues à dépasser les frontières.
Ce recueil résulte de la rencontre de chercheurs venus de pays que l'Histoire a mis directement et souvent douloureusement en contact, tels la France, le Maroc et le Liban ; l'Allemagne et la Turquie ; la Turquie et la Grèce, et Chypre. Les fruits de ce contact et la frontière de soi et de l'autre sont au cœur de son propos. Plusieurs pistes de questionnement sont ouvertes. Les pistes linguistiques interrogent l'intégration des mots turcs en langue grecque ou en langue française, celle des mots français en arabe marocain ou en arabe libanais, celle des mots arabes en français moderne. Les pistes sociolinguistiques évaluent le succès de l'intégration de la communauté turcophone en Allemagne, la survivance de la langue maronite à Chypre, la politique linguistique de la Chypre hellénophone. Comme l'écrit Monica Heller en préface, " c'est centralement par la langue que [la] négociation quotidienne des catégories sociales se construit, mais aussi parce qu'elle représente un produit de l'idéologie sous-jacente aux principes mêmes de catégorisation en jeu ". Un article conclusif sur la musique maghrébo-andalouse rappelle que d'autres formes de communication sont peut-être plus aptes que les langues à dépasser les frontières.