Emmanuel Lévinas. Philosophie de l'autre ou philosophie du moi ?

Par : Alain Tornay

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages167
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-296-01478-7
  • EAN9782296014787
  • Date de parution01/01/2007
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Lévinas occupe indéniablement une place importante parmi les philosophes de la deuxième moitié du XXe siècle. En rupture avec les courants qui dominaient alors la scène française, il a élaboré une philosophie promouvant l'éthique comme philosophie première. Le présent ouvrage introduit à cette oeuvre difficile, dont le noyau essentiel paraît constitué par les notions de visage, de responsabilité, de Bien.
Mais différentes questions se posent à propos de cette pensée fascinante, à la fois classique et révolutionnaire. — On y voit volontiers une philosophie de l'Autre, du dialogue, où le sujet est défini comme pour-l'autre. Et s'il s'agissait d'une philosophie centrée sur le Moi ? — Gloire, transcendance, trace de l'Infini sont parmi les termes utilisés pour qualifier l'Autre. Mais de fait l'être même d'autrui ne serait-il pas subtilement déprécié ? — Lévinas n'ayant jamais caché son attachement au judaïsme, on présume chez lui une pensée à connotation principalement religieuse.
Et s'il s'agissait d'une sécularisation radicale de la Bible ? Lévinas ne serait alors pas davantage juif que Hegel n'était chrétien... Cette oeuvre forte demande à être située et décryptée. Ces questions, et quelques autres, peuvent y aider.
Lévinas occupe indéniablement une place importante parmi les philosophes de la deuxième moitié du XXe siècle. En rupture avec les courants qui dominaient alors la scène française, il a élaboré une philosophie promouvant l'éthique comme philosophie première. Le présent ouvrage introduit à cette oeuvre difficile, dont le noyau essentiel paraît constitué par les notions de visage, de responsabilité, de Bien.
Mais différentes questions se posent à propos de cette pensée fascinante, à la fois classique et révolutionnaire. — On y voit volontiers une philosophie de l'Autre, du dialogue, où le sujet est défini comme pour-l'autre. Et s'il s'agissait d'une philosophie centrée sur le Moi ? — Gloire, transcendance, trace de l'Infini sont parmi les termes utilisés pour qualifier l'Autre. Mais de fait l'être même d'autrui ne serait-il pas subtilement déprécié ? — Lévinas n'ayant jamais caché son attachement au judaïsme, on présume chez lui une pensée à connotation principalement religieuse.
Et s'il s'agissait d'une sécularisation radicale de la Bible ? Lévinas ne serait alors pas davantage juif que Hegel n'était chrétien... Cette oeuvre forte demande à être située et décryptée. Ces questions, et quelques autres, peuvent y aider.