Eléments de psychanalyse terrienne. Penser l'inconnu anthropocène

Par : Jean-Paul Matot

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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.378 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-336-49963-5
  • EAN9782336499635
  • Date de parution16/01/2025
  • CollectionEtudes psychanalytiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La psychanalyse a-t-elle suffisamment pris la mesure des transformations des rapports de l'humain à ses mondes, des manières de penser la vie sur Terre, et des modes d'organisation socio-économiques dominants, qu'imposera l'impact des activités humaines sur les "systèmes-Terre" ? Les défenses individuelles et collectives que suscitent ces transformations - angoisse, dénis, fuites en avant des populismes xénophobes, guerres fratricides...
- ont heureusement pour contrepartie l'émergence de nouveaux paradigmes scientifiques - en biologie, sociologie, philosophie des sciences, économie - qui renouvellent nos savoirs et nos modèles d'adaptation à la complexité. Remettre au travail certains paradigmes de la psychanalyse peut lui permettre de contribuer à ce mouvement. Les thèses présentées dans ce livre concernent trois résistances majeures : le postulat d'une réalité psychique, interne, objet de la psychanalyse, distincte d'une réalité matérielle, externe, qui se situerait hors de son champ de pertinence ; la tendance forte à privilégier les oppositions binaires et les fonctions de synthèse, au détriment de la métastabilité des dynamiques multiples ; et la réticence à concevoir le vivant comme jeu entre l'indétermination et les différenciations.
Ces réflexions amènent à réévaluer le rôle des symbioses dans le développement individuel, groupal et sociétal ; et envisager la possibilité pour la psychanalyse d'"entrer en politique" en contribuant à l'émergence d'une vision "disséminée de l'humain".
La psychanalyse a-t-elle suffisamment pris la mesure des transformations des rapports de l'humain à ses mondes, des manières de penser la vie sur Terre, et des modes d'organisation socio-économiques dominants, qu'imposera l'impact des activités humaines sur les "systèmes-Terre" ? Les défenses individuelles et collectives que suscitent ces transformations - angoisse, dénis, fuites en avant des populismes xénophobes, guerres fratricides...
- ont heureusement pour contrepartie l'émergence de nouveaux paradigmes scientifiques - en biologie, sociologie, philosophie des sciences, économie - qui renouvellent nos savoirs et nos modèles d'adaptation à la complexité. Remettre au travail certains paradigmes de la psychanalyse peut lui permettre de contribuer à ce mouvement. Les thèses présentées dans ce livre concernent trois résistances majeures : le postulat d'une réalité psychique, interne, objet de la psychanalyse, distincte d'une réalité matérielle, externe, qui se situerait hors de son champ de pertinence ; la tendance forte à privilégier les oppositions binaires et les fonctions de synthèse, au détriment de la métastabilité des dynamiques multiples ; et la réticence à concevoir le vivant comme jeu entre l'indétermination et les différenciations.
Ces réflexions amènent à réévaluer le rôle des symbioses dans le développement individuel, groupal et sociétal ; et envisager la possibilité pour la psychanalyse d'"entrer en politique" en contribuant à l'émergence d'une vision "disséminée de l'humain".