Javier CERCAS nous livre ici à la fois un autre grand chef-d’œuvre (après Les soldats de Salamine) et une partie de lui-même, à travers son histoire personnelle et l’histoire d’un grand-oncle Manuel MENA, qu’il n’a jamais connu car mort bien avant sa naissance pendant la Guerre Civile Espagnole. L’auteur traite encore une fois ce sujet toujours tabou en Espagne mais, d’une manière très différente.
Même si le style est parfois un peu brouillon et les chapitres un peu longs, l’alternance entre passé et présent oblige, on s’attache vite à l’intrigue et aux personnages.
Au
fil du roman, CERCAS tente de ne pas inventer les morceaux manquants de l’histoire de Manuel MENA, il essaye de prendre ses distances. Il veut traiter le sujet en journaliste/historien plutôt qu’en romancier. Il explique même qu’il ne voulait pas écrire sur son grand-oncle. Mais, tout au long et surtout à la fin, on comprend que c’est impossible, que ce grand-oncle fait bien trop parti de son histoire personnelle pour qu’il s’en détache.
Il nous décrit aussi certains aspects de la Guerre Civile Espagnole et nous montre le terrible qu’a été cette guerre et ce pour les deux camps.
L’histoire dans l’Histoire…
Javier CERCAS nous livre ici à la fois un autre grand chef-d’œuvre (après Les soldats de Salamine) et une partie de lui-même, à travers son histoire personnelle et l’histoire d’un grand-oncle Manuel MENA, qu’il n’a jamais connu car mort bien avant sa naissance pendant la Guerre Civile Espagnole. L’auteur traite encore une fois ce sujet toujours tabou en Espagne mais, d’une manière très différente.
Même si le style est parfois un peu brouillon et les chapitres un peu longs, l’alternance entre passé et présent oblige, on s’attache vite à l’intrigue et aux personnages.
Au fil du roman, CERCAS tente de ne pas inventer les morceaux manquants de l’histoire de Manuel MENA, il essaye de prendre ses distances. Il veut traiter le sujet en journaliste/historien plutôt qu’en romancier. Il explique même qu’il ne voulait pas écrire sur son grand-oncle. Mais, tout au long et surtout à la fin, on comprend que c’est impossible, que ce grand-oncle fait bien trop parti de son histoire personnelle pour qu’il s’en détache.
Il nous décrit aussi certains aspects de la Guerre Civile Espagnole et nous montre le terrible qu’a été cette guerre et ce pour les deux camps.