Ecrire à l'inter-dit. La subversion formelle dans l'oeuvre de Monique Wittig
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages167
- PrésentationBroché
- Poids0.245 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
- ISBN2-296-00731-7
- EAN9782296007314
- Date de parution01/04/2006
- CollectionBibliothèque du féminisme
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Sur le plan intertextuel, Monique Wittig mêle les formes épique et lyrique aux mythes, aux contes populaires, aux romans d'aventures, dans un métissage qui lui permet d'accéder aux marges du texte occidental afin d'en écrire les silences et les interdits. Sur le plan interdiscursif, elle bouscule les frontières hiérarchiques qui séparent les productions orales et écrites, elle déséquilibre des notions données pour complémentaires ou opposées - l'action et la passion, le Sujet et l'Autre, les classes de sexe - afin de redonner pensée et voix plurielles à des personnages traditionnellement stéréotypés ou absents du système de représentation : les enfants, les féministes et les lesbiennes.
Le "contre-texte" que propose Monique Wittig évoque ce qui reste entre et hors les textes. Sa forme volontairement lacunaire, ses blancs et ses ruptures répondent au désir de provoquer la rencontre de la culture et de l'imaginaire avec le politique, dans le surgissement d'un réel occulté au plus près de l'enfance et de la résistance désirante, guerrillère, à l'hétéronormalité.
Sur le plan intertextuel, Monique Wittig mêle les formes épique et lyrique aux mythes, aux contes populaires, aux romans d'aventures, dans un métissage qui lui permet d'accéder aux marges du texte occidental afin d'en écrire les silences et les interdits. Sur le plan interdiscursif, elle bouscule les frontières hiérarchiques qui séparent les productions orales et écrites, elle déséquilibre des notions données pour complémentaires ou opposées - l'action et la passion, le Sujet et l'Autre, les classes de sexe - afin de redonner pensée et voix plurielles à des personnages traditionnellement stéréotypés ou absents du système de représentation : les enfants, les féministes et les lesbiennes.
Le "contre-texte" que propose Monique Wittig évoque ce qui reste entre et hors les textes. Sa forme volontairement lacunaire, ses blancs et ses ruptures répondent au désir de provoquer la rencontre de la culture et de l'imaginaire avec le politique, dans le surgissement d'un réel occulté au plus près de l'enfance et de la résistance désirante, guerrillère, à l'hétéronormalité.