Du temps où j'étais mac

Par : Iceberg Slim
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  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions14,1 cm × 20,6 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-7144-5676-2
  • EAN9782714456762
  • Date de parution17/09/2015
  • ÉditeurBelfond
  • TraducteurClélia Laventure

Résumé

La redécouverte de textes inédits de l'auteur culte de la "trilogie du ghetto", Pimp, Trick Baby et Mama Black Widow : Robert Beck, alias Iceberg Slim, célèbre proxénète noir qui a dynamité la littérature afro-américaine des années 1970 et inspiré tout un courant artistique (de Sapphire, l'auteur de Push et du Kid, à la vague de hip-hop actuelle). Une galerie de vignettes hallucinante sur le Chicago interlope des années 1940 et le Los Angeles underground des années 1960, la confession d'un mac repenti, profession de foi d'un homme en colère, en lutte contre le racisme et l'injustice sociale, engagé haut et fort dans le combat pour les droits civiques.
La redécouverte de textes inédits de l'auteur culte de la "trilogie du ghetto", Pimp, Trick Baby et Mama Black Widow : Robert Beck, alias Iceberg Slim, célèbre proxénète noir qui a dynamité la littérature afro-américaine des années 1970 et inspiré tout un courant artistique (de Sapphire, l'auteur de Push et du Kid, à la vague de hip-hop actuelle). Une galerie de vignettes hallucinante sur le Chicago interlope des années 1940 et le Los Angeles underground des années 1960, la confession d'un mac repenti, profession de foi d'un homme en colère, en lutte contre le racisme et l'injustice sociale, engagé haut et fort dans le combat pour les droits civiques.

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1 Coup de cœur
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Tiphaine Boullet— Decitre Annecy
5/5
“ PIMP ”
Après la trilogie culte écrite dans les années 70, voici un inédit de Iceberg slim, proxénète, et écrivain majeur de la littérature afro américaine. Du temps où j’étais mac reviens sur les faits marquants de sa vie de souteneur, de prisonnier et d'écrivain, de Chicago à Los Angeles avec un franc parler et une audace qui nous plonge dans la vie des ghettos où les oppresseurs sont aussi des victimes. Au fil des anecdotes , le roman prend une réelle tournure sociologique où l'auteur décortique les comportements et rapports entre les personnages, ce qui l'amène à une prise de conscience salvatrice. A la fois humble et audacieux, glaçant et émouvant, Robert Lee Maupin de son véritable nom, nous offre un témoignage essentiel de son époque et de sa condition, un exemple à ne pas suivre, comme un avertissement pour les générations futures.
Après la trilogie culte écrite dans les années 70, voici un inédit de Iceberg slim, proxénète, et écrivain majeur de la littérature afro américaine. Du temps où j’étais mac reviens sur les faits marquants de sa vie de souteneur, de prisonnier et d'écrivain, de Chicago à Los Angeles avec un franc parler et une audace qui nous plonge dans la vie des ghettos où les oppresseurs sont aussi des victimes. Au fil des anecdotes , le roman prend une réelle tournure sociologique où l'auteur décortique les comportements et rapports entre les personnages, ce qui l'amène à une prise de conscience salvatrice. A la fois humble et audacieux, glaçant et émouvant, Robert Lee Maupin de son véritable nom, nous offre un témoignage essentiel de son époque et de sa condition, un exemple à ne pas suivre, comme un avertissement pour les générations futures.

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3/5
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3/5
“ Du temps où j'étais mac ”
Je ne connaissais pas du tout Robert Beck (ou Iceberg Slim, son pseudo) avant de me plonger dans cet ouvrage mais les initiés auront sans doute entendu parler de sa trilogie du ghetto et surtout de Pimp, mémoires d’un maquereau. Ces petits morceaux de vie se lisent vraiment comme un roman. Proxénète repenti, Iceberg Slim parle avant tout de la condition des afro-américains dans la société américaine des années 40 à 70, une société qui ne laisse pas d’autres choix que celui du « poison de la rue » (Une expression si forte qui jalonne l’ensemble de ses textes). Avec un style percutant, à la fois brutal et poétique, Iceberg Slim évoque ses souvenirs de prostitution, la haine des femmes et les règlements de compte sordides qui le mèneront finalement en prison, où les droits de l’homme sont une utopie. Et puis avec l’écriture vient la rédemption, et c’est la société américaine qui est décryptée, une société de ghettos de pauvres et de riches, de blancs et de noirs, avec la lueur des défenseurs des droits civiques… J’ai été très touchée par ce récit, par l’analyse incroyablement précise des mécanismes qui régissaient, et qui régissent toujours malheureusement dans une certaine mesure, les rapports entre les communautés aux Etats-Unis. Et puis la figure d’Iceberg Slim est assez fascinante et aussi très ambigüe : bien que « rangé des voitures » et reconnu pour la force de son oeuvre littéraire, son passé refait sans cesse surface et il suscite une certaine défiance chez ses pairs et défenseurs de la cause afro-américaine, état de fait qu’il admet avec beaucoup de sincérité. Je regrette simplement de ne pas avoir lu la trilogie avant de me lancer dans ces textes, (mais tant pis, je ferai les choses à l’envers, j’ai l’habitude), car j’ai eu du mal à me représenter le climat de l’époque et à vraiment m’emparer du texte, surtout au début. Chronique disponible sur : https://prettyrosemary.wordpress.com/2015/09/04/le-poison-de-la-rue/
Je ne connaissais pas du tout Robert Beck (ou Iceberg Slim, son pseudo) avant de me plonger dans cet ouvrage mais les initiés auront sans doute entendu parler de sa trilogie du ghetto et surtout de Pimp, mémoires d’un maquereau. Ces petits morceaux de vie se lisent vraiment comme un roman. Proxénète repenti, Iceberg Slim parle avant tout de la condition des afro-américains dans la société américaine des années 40 à 70, une société qui ne laisse pas d’autres choix que celui du « poison de la rue » (Une expression si forte qui jalonne l’ensemble de ses textes). Avec un style percutant, à la fois brutal et poétique, Iceberg Slim évoque ses souvenirs de prostitution, la haine des femmes et les règlements de compte sordides qui le mèneront finalement en prison, où les droits de l’homme sont une utopie. Et puis avec l’écriture vient la rédemption, et c’est la société américaine qui est décryptée, une société de ghettos de pauvres et de riches, de blancs et de noirs, avec la lueur des défenseurs des droits civiques… J’ai été très touchée par ce récit, par l’analyse incroyablement précise des mécanismes qui régissaient, et qui régissent toujours malheureusement dans une certaine mesure, les rapports entre les communautés aux Etats-Unis. Et puis la figure d’Iceberg Slim est assez fascinante et aussi très ambigüe : bien que « rangé des voitures » et reconnu pour la force de son oeuvre littéraire, son passé refait sans cesse surface et il suscite une certaine défiance chez ses pairs et défenseurs de la cause afro-américaine, état de fait qu’il admet avec beaucoup de sincérité. Je regrette simplement de ne pas avoir lu la trilogie avant de me lancer dans ces textes, (mais tant pis, je ferai les choses à l’envers, j’ai l’habitude), car j’ai eu du mal à me représenter le climat de l’époque et à vraiment m’emparer du texte, surtout au début. Chronique disponible sur : https://prettyrosemary.wordpress.com/2015/09/04/le-poison-de-la-rue/
  • Autobiographie
  • littérature américaine
  • prostitution
  • droits civiques

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